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Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

L’ancien ministre des Républicains (LR) a publié sur Twitter un « hymne au déchirant novembre ». Les réactions des internautes sont contrastées.

 

Des « vers touchants et parlants ». C’est ainsi que le socialiste Eduardo Rihan Cypel a partagé le poème de son collègue des Républicains, Frédéric Lefebvre. Touché par les attaques du 13 novembre, l’ancien ministre a publié son texte lundi sur Twitter. « Fruit d’une nuit d’insomnie », a précisé l’actuel député des Français de l’étranger.

En voici la retranscription :

 

Hymne au déchirant novembre

Dans la nuit ton cœur s’envole
Sur le sol s’écoule ton sang
Dans le ciel ta voix résonne
Sur l’asphalte s’écrase ton flanc

Ta belle âme prend son envol
Quand tes tripes recouvrent le sol
Ton sourire trace un nuage
Quand ici je m’enivre de rage

Ce verre en terrasse qui vole en éclats
Ces notes de guitares criblées de balles
Ce ballon suspendu où un bruit sourd s’abat
Ces semeurs de terreur produit (sic) de la cabale

130 anges fleurissent au vent
8 diables errent dans le tourment
66 millions de citoyens unis
193 Etats du monde s’allient

Ce 13 novembre de rouge marqué
De la garance des teinturiers
Verra décembre effacer
De blanc immaculé les meurtriers

Lire la suite de l’article sur lefigaro.fr

Les tribulations d’un petit employé de l’Empire assez contre-productif, sur E&R :

 






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56 Commentaires

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  • #1329166

    "C’est curieux chez les marins ce besoin de faire des phrases…" Francis Blanche, Les Tontons Flngueurs)

    Le député français est aussi poète. A Paris, il a la nostalgie de sa campagne. Il pleure ses coteaux, ses perdrix et ses chiens d’arrêt. Il versifie sa mélancolie. « Je chasse, je pêche, je vais / Tout le jour parmi la verdure, / Par les champs, les bois, le marais, / Libre ! des villes n’ayant cure », se lamente le député de Dordogne Alcide Dusolier. « Viens dans les bois ! », supplie le député de l’Hérault Paul Devès dans une ode érotico-forestière. Armand Fallières, qui représenta le Lot-et-Garonne avant d’entrer à l’Elysée, a le vin guilleret : « Le breuvage le plus vermeil, / Le plus cordial, le plus digne, / Est celui que le gai soleil / Nous prépare au fruit de la Vigne. »

    Michel Noir a publié aussi un recueil de "Haïkus" (poèmes courts japonais prisés par les snobs parce que cela permet de briller en société sans trop se fatiguer) mais à sa façon... "Ah ! Le matin, comme il fait chaud / Sous la couette". Il a publié "J’entends une fourmi", La différence (1994). Recueil de poésie haïku.

    Et il y a donc un club de potes-poètes chez les politiciens mêmes les plus batraciens et les plus cloportoïdes : signalé ceci sur le blog de ce Michel Noir (qui vaut son pesant d’examètres dactyliques) : "Qui connaît M. Van Rompuy, le tout nouveau président du Conseil européen, pourtant ancien premier Ministre belge ? Celui-ci est le seul homme politique que je connaisse, hormis un homologue japonais ministre du commerce extérieur rencontré autrefois, qui pratique l’art difficile du poème japonais le haïku, un poème de trois vers de 5,7,5 syllabes, devant laisser deviner la saison. On reprochait à M. Van Rompuy sa trop grande discrétion et son habileté de négociateur n’offrant pas petites phrases ou confidences gages de titres accrocheurs pour la presse. Il vient d’aggraver son cas en prenant l’habitude de ponctuer les comptes rendus de presse des sommets des trois vers que compte un haïku. Et, audace suprême, il vient de publier un recueil de sa production. Il est vrai que parfois lors de longues négociations, la poésie aide l’esprit à rester éveillé !".

    Noir a publié (authentique) "Neurones en forme", France-Loisirs (2003). Lire aussi tant qu’on y est : "Prison avec sursis pour Michel Noir, Le nouvel Observateur, 16 novembre 2003.

    La poésie conduit à tout. Verlaine, Apollinaire, Villon ont aussi eu des ennuis avec la maréchaussée.

     

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    • #1329375

      Une seule personnalité au monde me paraît mériter le titre de poète. Poésie vivante si j’ose écrire (il faut bien lui faire une petite cour discrète autrement que dans le genre "stupeur et tremblement"). Il s’agit de la personne de Sa Majesté l’Impératrice du Japon (皇后陛下) Michiko, pour son ouvrage : "Le chant du gué", traduit maintenant en langue française (Anthologie de 53 waka traduits par Tadao Takemoto avec la collaboration d’Olivier Germain-Thomas) et qui a ébloui la crtique pétique française et tout les bons connaisseurs.

      Il y a une première traduction et une publication en français des poèmes de Sa Majesté l’Impératrice "qui a su, par la maîtrise de cet art “ suprême ” du waka (vieux de deux mille ans), exprimer les sentiments les plus intenses avec une musicalité, une légèreté et une retenue qui confèrent à ses poèmes une beauté lumineuse. Habitée par la poésie, S.A.I Michiko porte un amour profond à la musique et à la peinture. Le peuple japonais est unanime à l’admirer pour sa compassion, sa fraîcheur d’âme, ainsi que pour ses qualités de simplicité et d’élégance". (présentation de l’éditeur).

      Le peuple français quant à lui, l’est moins pour admirer la compassion, la fraîcheur d’âme, la simplicité, l’élégance de la création poétique de l’ami député ("amigo diputati") Frédéric Lefèvre...

       
    • #1329394

      Je ne peux m’empêcher vu votre accroche, de rappeler aussi que les "cons çà ose tout, [et que] c’est même à çà qu’on les reconnait"... Mais, cher Ami, vous reconnaîtrez avec moi "que le sympathisant ER reste toujours poli et courtois, mais que là, la vérité nous oblige à le dire, le frédéric commence à nous les briser menu". Préparons-nous toutefois, parce-que "quand çà change, çà change" et il est probable que dans peu de temps, le changement ce sera maintenant. ER, grâce à Soral, restera dans une certaine et réelle "avant-garde" car on se rappellera qu’ "à la retraite de Russie, c’est les traînards qui se sont fait repasser".
      Bien à vous, et merci pour ce "rendez-vous des souvenirs", agréable.

       
  • #1329260

    Son "poème" est tellement navrant, pitoyable, que je n’ose pas le relire, comme lorsqu’on évite une mauvaise odeur .

     

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  • #1329319
    Le 24 novembre 2015 à 18:54 par çadéchire
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    Produit de la kabal’ (putain la finasserie), fallait oser. Heureusement qu’il pas de nouveau fait référence à Vole-terre, on se serait vraiment méfié... On a fait des procès pour moins que çà... Autrement j’ai trouvé çà plutôt nul car dans une période où il faut "faire du bruit", chanter "Oh happyday" (honte) pour semer la terreur chez daesh, çà manque un peu de vigueur. Il aurait du, j’ais pas, peut-être, dans son texte, scander un "Zadigue du cul", comme à Montaigu", à la fin de chaque quatrain...

     

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  • #1329325
    Le 24 novembre 2015 à 18:56 par Robespierre
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    L’auteur paraît avoir voulu composer une succession de quatrains à rimes pauvres — sang/flanc ; sol/vol etc. — plus ou moins croisées. Plumitif enthousiaste, il oublie de varier rimes masculines et féminines, rejoignant en matière de virtuosité poétique Grand Cornichon Malingre.

    Son choix le plus intéressant demeure celui d’un mètre impair. Sans doute porté par la leçon de Verlaine, le voilà chevauchant l’heptamètre. Mais l’inspiré rimailleur peine à compter correctement les syllabes, infligeant à son lecteur des vers qu’il faut ainsi, dès la première strophe, scander pour leur donner un semblant de rythme :

    Dans la nuit ton cœur s’envole
    Sur le sol s’écoul’ ton sang
    Dans le ciel ta voix résonne
    Sur l’asphalt’ s’écras’ ton flanc

    Notez la présence de deux alexandrins — « Ce ballon suspendu où un bruit sourd s’abat/Ces semeurs de terreur produit de la cabale » — le premier promenant un mystérieux sens mallarméen qui se refuse au profane. Peut-être la « cabale » du second, jamais lasse de murmurer dans l’ombre, est-elle celle des mauvais esprits qui complotent contre le fils des muses. Ceux qui conspueront le porteur de vérité « rendant un sens plus pur aux mots de la tribu. »

    Réduit au silence par la souffle poétique de Fred Lefebvre, humble devant l’agilité critique de son collègue Cypel, je renonce à explorer les voies innovantes de la rhétorique du pouet, et empruntant la formule spirituelle de Ponge dans Le Pain, je brise-là.

     

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    • #1329548
      Le Novembre 2015 à 21:43 par horsducharniernatal
      Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

      Succession de quatrains à rimes pauvres, dites-vous... D’accord ! Je suppose que José Maria de Heredia, vous en serez d’accord, n’aura même pas eu besoin de se retourner dans sa tombe... A la limite, pour un "prout", un "rot" ou pire encore et je penche plutôt pour cette hypothèse, envers ce grotesque rimeur, même pas de dégout, un simple détournement du regard.

       
  • #1329380
    Le 24 novembre 2015 à 19:23 par klapi klapo
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    Il phrase comme le maître yoda : du logos à la logorrhée, un pas il y a ...

    et ces cinq strophes très médiocres seraient le fruit d’une nuit d’insomnie ?

    Voyez plutôt :

    à 21h34 monsieur Lefebvre n’arrivait effectivement pas à fermer l’oeil... pris d’une soudaine envie de phraser sa compassion mielleuse et quelque peu intéressée il décide de s’attabler, plume en main, pour enfanter ce poème divin, que dis-je ? prométhéen ! tel un accord de plérôme dont seul Scriabine a le secret..une révélation mystique qui l’aurait affublé de cette mission de thaumaturge des esprits, cette aptitude à guérir les âmes tourmentées par le vers et le quatrain pompeux.
    Finalement, à 21h52, notre appentis poète, satisfait de sa plume desséchée et de son papier tâché, s’endormait paisiblement sur ses deux oreilles toujours avec cette idée rébarbative, typiquement républicaine, d’avoir accompli un devoir moral, transcendé par un certain raffinement esthétique dont lui seul a le secret..

    Prendre conscience du ridicule, c’est aussi se l’épargner... heureusement qu’il n’est pas aussi cruel que daesh.

     

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  • #1329559
    Le 24 novembre 2015 à 21:57 par Bananonyme
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    Quand les bobos sentent que la réalité approche à grand pas, ils en perdent les pédales... Il faut pas leur en vouloir.
    ’Faut rigoler... Faut rigoler...

     

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  • #1329569
    Le 24 novembre 2015 à 22:10 par Aiguiseur de guillotines
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    Ce mec est payé avec nos impots.... ??

     

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  • #1329673
    Le 25 novembre 2015 à 00:24 par Ramon Mercader
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    A quand la mise en musique de ce chef d’oeuvre par Francis Lalanne ?

     

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  • #1329895
    Le 25 novembre 2015 à 10:56 par Zarathousthra
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    Il faudra bientôt apprendre ce poème dans les écoles car tout les auteurs classiques sont bien trop compliqués, voir subversifs, pour les futurs citoyens en effet donner des sens cachés aux mots n’est-il pas une invitation au complotisme ?

     

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  • #1331942
    Le 26 novembre 2015 à 23:48 par Rusty James
    Pris d’insomnie, Frédéric Lefebvre écrit un poème sur les attentats

    Poeme egalement inspire par la prose de Zadig et Voltaire, on l’aura bien compris

     

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