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Qu’est-ce qu’être français ? La réponse d’une philosophe (pas très nationaliste)

Ce petit travail a le mérite de résumer l’évolution de l’idée de nation, avec toutes ses composantes. Malheureusement, cette philosophe considère le nationalisme – pourtant consubstantiel de la nation ! – comme un danger. D’où les oppositions très orientées entre ouverture/fermeture et futur/passé.

 

 

L’évolution du nationalisme français, à lire sur Kontre Kulture

 

Historie du nationalisme, sur E&R :

 






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51 Commentaires

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  • Tiens et bien c’est marrant mais cette pseudo philosophe fait l’amalgame entre "identité" et "nation".
    Être Français c’est être, vivre, éduquer et respecter la culture, l’histoire et les traditions française de nos ancêtres. Comme les écossais, les égyptiens, les grecs, les italiens et tous les autres peuples du monde.
    En omettant cela à l’extrême et en n’attachant plus aucune importance à sa propre culture ce n’est pas un danger pour le patrimoine culturel français (valable pour tout autre pays et peuple), mais si par conséquent un nombre trop grand de citoyen n’accordaient plus à perpétuer sa culture, elle viendrait à disparaitre tout bonnement.
    Si par contre ces citoyens venait à être farouchement chauvin de leur culture et tradition en les opposants sous forme de hiérarchie ces personnes feraient preuve là et là seulement de "pro" nationalisme.

    En réalité tout est une question des extrêmes et cette personne essaye de faire peur en amalgamant et oubliant volontairement la question de l’extrémisme afin de ne proposer que deux chois possible.
    Si vous êtes nationaliste alors "attention" vous risquez fortement de sombrer dans l’extrémisme, par contre elle ne parle pas du tout du danger de l’autre extrême. C’est à dire n’accorder plus aucune importance à la pérennité de sa culture.

    Alors maintenant à cette philosophe de bistro, je lui poserais une question à laquelle elle ne devrait pas échaper :
    Les bi-nationnaux français à qui on l’entend et on leur répète "soyez fiert de vos racines et de vos cultures", quelle réponse leurs donnerait-elle dans ce cas ? D’oublier leur culture et leur nation car si non ils risqueraient de sombrer dans l’extrémisme ? Ou bien de respecter les traditions et les valeurs du pays où ils vivent et non pas du pays dont il sont originaires ?

    Pour moi les valeurs et traditions millénaire d’un pays où l’on vit prévalent sur celles d’un pays externe. Cela passe d’abord par le respect de la culture du pays où l’on se trouve.
    Si moi je viens chez vous, dans votre maison, et que je vous impose ma culture et ma façon de vivre, je ne pense pas que cela vous plairez et de deux cela n’est pas légitime.

    Les traditions, l’histoire et la culture d’un pays (dans son pays), sont prioritaires à celle d’un pays externe. Ce qui ne signifie pas que l’on doit refuser toute culture externe dans son propre pays, mais faire la part des choses sans tomber dans l’extrême comme le pense cette pseudo philosophe.

     

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    • Pour moi les valeurs et traditions millénaire d’un pays où l’on vit prévalent sur celles d’un pays externe. Cela passe d’abord par le respect de la culture du pays où l’on se trouve.
      Si moi je viens chez vous, dans votre maison, et que je vous impose ma culture et ma façon de vivre, je ne pense pas que cela vous plairez et de deux cela n’est pas légitime.

      Les traditions, l’histoire et la culture d’un pays (dans son pays), sont prioritaires à celle d’un pays externe. Ce qui ne signifie pas que l’on doit refuser toute culture externe dans son propre pays, mais faire la part des choses sans tomber dans l’extrême comme le pense cette pseudo philosophe.



      La encore on se retrouve dans la logique universaliste hors sol qui est l’antichambre du cosmopolitisme, cette démonstration est purement abstraite car elle oublie une chose très importance c’est le fait qu’il est impossible de privilégier le pays d’accueil par rapport au pays d’origine car cela reviendrait à renier ses ancêtres et donc à se renier soit même.

      La nature humaine étant fondé sur la préservation de soit et sur la favorisation des siens il est donc impossible pour un être humain d’accepter de s’effacer.

       
    • #1708702

      Il ne faut pas sous-estimer la créativité collective de groupes humains dans lesquels une jeunesse dynamique a les mains juste assez libres pour trouver sa voie. Je lierais cela à ce que vivent des enfants adoptés issus de contrées lointaines. Une famille aimante, qui prévilégie la transparence le dialogue mais aussi l’imposition de règles, favorise l’épanouissement de celui qu’elle acceuille en son (sain) sein avec le sens des responsabilités.
      Il est clair que nos sociétés libérales libertaires manquent cruellement de ce sens là.

       
    • @alpinisme d’été

      Là encore on revoit des abstractions qui ne correspondent pas à la réalité, souvent l’enfant adopté n’accepte pas sa famille d’accueil ou souffre de problème d’identification ou d’estime de soi du fait de pas vivre avec sa véritable famille, qui plus est même dans les cas d’adoption réussie l’enfant sera toujours en recherche de ses origines.

      À titre personnel je ne vois pas comment on peut prétendre pouvoir couper une personne de ses racines pour la faire adhèrer à autre chose, le simple fait de penser que l’on peut créer des liens d’appartenance ex nihilo m’a toujours semblé délirant.

       
    • #1709169

      Nous parlons bien de la manière de rendre une situation la moins néfaste possible pour ceux qui la subissent. Un gosse ne choisit pas ses parents adoptifs, ni la séparation d’avec son milieu naturel.
      Pour ceux contraints de bâir leur vie sur ces bases là, en intégrer les aspects positifs est la seule option qui vaillle. Aussi théorique soit-elle avant de la mettre sur pieds. Car un tel projet se prévoit, s’élabore, se construit et ne tombe pas du ciel.Toutes la parties (parents, enfant, proches..) sont engagées dans le processus : chacun avec sa plus ou moins bonne volonté.
      Je sais bien, sachez le, que cela se passe souvent mal.

       
  • C’est agaçant ces pseudo-philosophes qui sont incapables d’avoir une analyse historique cohérente, incapables de voir le long mouvement historique et de le comprendre... ils sont en plein dans la débilité de l’idéologie dominante qui voit dans la révolution française le commencement de tout...c’est incroyable qu’on ait pu arriver à niveau aussi critique de bêtise...

     

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  • Je pense aussi que cette question est une fausse question réellement. La véritable question devrait être "qu’est ce que c’est qu’être patriote ?" "Plutôt qu’est ce qu’être français".
    Car on pourrait poser la question à n’importe quel pays, "qu’est ce qu’être italien, portugais, espagnol etc..."
    En posant cette question on créait volontairement un amalgame je pense entre être patriote et être français.
    En réalité dans cette réponse il y aura un "amalgame", un mélange d’idées qui ne rentre pas dans le même contexte (pour aider cette pauvre philosophe).
    Dans la réponse il y aura des valeurs qui sont personnels dans le sens du pays, donc dû à une mentalité, culture et tradition différente de celle d’un autre pays.
    Et viendra aussi se mélanger des idées qui sont d’ordre globales et commune au patriotisme.
    Donc la préservation de la culture du pays.
    Valeurs patriotes :
    L’idée de perpétuer la culture, l’histoire et les traditions doivent être commune à tous les pays du monde, sans cela il y aura inévitablement une disparition nette de cet ensemble culturel et patrimoine (base/racine existante, progression dans le sens modification mais non de la base, on n’oublie pas la base de départ).
    Valeurs personnelles :
    L’idée de valeurs propre aux mentalités des citoyens d’ordre actuel. Donc de l’époque où l’on répond à cela. Les mentalités bougent et changent (régression ou progression, des mentalités qu’elles soient bonne ou mauvaise peuvent disparaître ou apparaitre ).

     

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  • Présentation artificieuse du concept de nation en partant du présupposé fallacieux qu’il divise les Français.
    À quelle(s) question(s) précise(s) répond-elle ?
    Qui parle, et à qui ?
    De qui et de quels Français parle-t-elle ?
    Quel point de vue sous-tend et soutient sa petite compilation initiale artificiellement savante de noms (Seyes, Fichte, Renan, Barrès réduit et signalé au passage antidreyfusard) ?
    Silence, ses sources et son point de vue, elle spécule intellectuellement et elle ment !

    C’est bien beau d’indiquer chronologiquement l’évolution des définitions notamment française et allemande de la nation qui, de 1789 à 1899, sont successivement focalisées sur les idées de : contrat légal régissant des associés ou « contrat avec le peuple » ; langue culture et histoire ; race ; religion ; « volonté commune » ; ancrage territorial et lignage.

    Et qu’est-ce qui en reste dans la constitution de l’identité française et dans le droit de la nationalité française ? Surtout qu’est-ce qui divise ou constitue l’unité de la France, aujourd’hui, dans toutes ces conceptions et pourquoi ?
    Silence, ses sources et son point de vue, elle spécule intellectuellement et elle ment !

    Idem du grand bond spatio-temporel et de l’articulation de ces idées avec son présupposé simplet des 2 Frances irréconciliables d’aujourd’hui :
    1 - la France offerte et ouverte aux choix individuels des anonymes futuristes
    2 - la France fermée et restreinte aux individus passéistes qui y sont nés, et associés sans transition à la « montée du nationalisme ».

    Un autre grand bond dans l’essor économique d’après-guerres mondiales pour mentionner le refoulement et la mise à l’écart de la France conçue et perçue comme nation ; puis faire coïncider le retour de cette nation dans le discours avec la mondialisation et la « montée du chômage ».

    Comme la vidéo elle-même qui omet les véritables enjeux dans la définition du fait d’être Français, les conceptions culturalistes et identitaires contemporaines de la nation perdent aussi bien le Français lui-même qui l’étranger qui veut connaître et comprendre le Français (sans BB, le béret et la baguette).

    Pour saisir les non-dits et éclairer les zones d’ombre de cette vidéo, et bien comprendre les enjeux immédiats de la France en tant que nation souveraine, rien ne vaut la conférence du 18 septembre 2016 de MM. Escada et Soral, « De la nécessité de l’enracinement » :

    http://www.egaliteetreconciliation....

     

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    • Je peine à voir comment les conception dites culturalistes/identitaires/organiques d’une communauté nationale pourrait poser un quelconque problème, après tout comment peut on définir une nation d’une autre manière que par son peuple ou par ses habitudes culturelles ? Qu’est ce qui définirait la France par rapport aux reste du monde si ce n’est les autochtones et leurs mode de vie ?

       
  • Qu’est-ce qu’être français ?
    toutes les personnes qui reconnaissaient l’autorité des différents rois de France au fil des siècles étaient des français ,nous sommes leur descendant c’est pourtant simple

     

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  • On dirait qu’il y a une définition plutôt féminine et une autre masculine.

    - Féminine : ce serait la définition de la nation selon les envies et le choix du jour ou de l’époque. Un comme si une personne dirait "aujourd’hui je me sens plutôt Française mais hier j’avais l’impression d’être Américaine." puisque on peut aisément associer les sentiments les impressions et les perception lié aux sensibilités à un critère féminin.
    - Masculin : ce serait la définition de la nation selon l’héritage avec toute sa verticalité et sa.logique dans le temps. Mes ancêtres étaient français je le suis aussi par le sang. L’idée d’une lignée intemporelle jusqu’à ce que l’un des descendants refuse ou rejete sa nationalité.

     

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  • Toute façon c’est plus compliqué que cela, bien que je sois née en France ainsi que mes enfants et ainsi que ma mère (catho) avec ses origines de l’est, mon père est berbère arrivé en France en 40, je suis chrétienne pratiquante. En réalité je ne me sens pas de ce monde ! En revanche j’aime le pays où je suis née et je le trouve magnifique, mais certains me font sentir que je ne suis pas d’ici, bon je m’en fiche, mais quand je lis l’expression "français de souche", ça me fait un drôle d’effet, ce n’est pas très sympa pour tout les français qui ont des origines d’ailleurs. De plus, il faut tout de même faire attention aux expressions toute faite, car il me semble que c’est Hollande qui l’a lancé !.

     

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    • L’expression​ de FDS date en fait du 19eme siècle, à cette époque dans les registres démographie on parlait de français de souche européenne pour distinguer les pieds noirs d’Algérie des naturalisés de fraîche date.

      Cette expression était très connue sur Internet avant que Hollande ne l’utilise, qui plus est elle recoupe une réalité niée par tout les propagandistes immigrationnistes et metissolatres à savoir le fait que les 3/4 des habitants de ce pays ne possèdent aucun ascendant étranger récent.

       
  • Comment peut on nier ainsi l’importance de la filiation biologique et culturelle dans l’idée de "nation".
    Si une "nation" n’est qu’une volonté commune, alors comment cette volonté émerge-t-elle, sur quoi se base-t-elle ?
    Qu’est-ce qui légitime ses frontières ?

     

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    • On appelle cela l’universalisme et l’égalitarisme, ce sont des principes issus des lumières qui on justifié toutes les formes de délires idéologiques depuis la fin du 18eme siècle.

      Il est vrai que l’on ne peut définir un pays autrement que par son peuple et ses habitudes culturelles, on n’a jamais rien fondé de sérieux sur des abstractions.

       
  • #1708774

    Même en acceptant leur définition de la "nation" qui se base uniquement sur le partage d’idées et de volontés, il faudrait avouer qu’une certaine partie des "immigrés" n’ont alors pas vocation à faire partie de la nation française.

     

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  • #1708791
    Le 23 avril 2017 à 12:36 par J’ai mal à la langue
    Qu’est-ce qu’être français ? La réponse d’une philosophe (pas très (...)

    Imaginez :



    "L’Art ne résulte pas de la culture, de l’histoire, de la religion, du sens profond, de la maitrise technique, etc...

    L’Art c’est une volonté.
    Désormais, dire qu’on a choisi d’être Artiste parce qu’on aime l’Art suffit à définir l’avenir de l’Art"



    Bon, vous n’avez pas eu besoin d’imaginer, c’est ça ?

    Il y a de l’Art "en" France, ça oui... de l’art "en" français, puisque la langue ne suffit pas à l’être.

    Par exemple, les rappeurs qui se rabâchent subversifs sans jamais l’être, comme si revendiquer un mot suffisait à se l’approprier ...

    Avez vous remarqué l’escargot sur le mot "lent" ?
    Il craint... dégun ! Mais a-t-il choisi, lui, d’être français ?

    Est-ce encore possible de l’être, ou doit-il se contenter de rester "en" France ?

    Quelle spécificité pourrait alors exister au sein de ses frontières, qui animerait une volonté d’appartenance rayonnant jusqu’à l’étranger ?

     

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