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Qui a écrit Théorie et pratique du collectivisme oligarchique, ouvrage mystérieux signé J.B.E. Goldstein ?

La présentation de cette vidéo intitulée « Théorie et pratique du collectivisme oligarchique – Histoire d’un livre maudit et mythique » :

Documentaire sur le le livre mythique décrit par Georges Orwell dans « 1984 ». On le croyait imaginaire jusqu’en 2012, année durant laquelle un exemplaire a été trouvé dans une brocante, en Belgique...

 

 

« Goldstein étend jour après jour son influence... »,
lire l’ouvrage chez Kontre Kulture :

 

Voir aussi, sur E&R :

 






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27 Commentaires

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  • #2750155

    Fascinant ! Mais publié en 1948 en France, date de publication de 1984. Cela signifie qu’Orwell y avait accédé avant, ou alors il a écrit tout son roman en quelques mois, ce qui serait surprenant.
    Quelqu’on parlant russe aurait des infos sur cette édition russe теория и практика олигархического коллективизма ?

     

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    • #2750261

      En ce qui concerne l’inscription russe, il faudrait la soumettre à Xavier Moreau.

       
    • La date de publication en langue russe serait 1944. L’auteur dédie son ouvrage à son ami et « frère » Édouard BOULARD, auteur de « théorie et pratique du collectivisme intégral révolutionnaire », théoricien français, socialiste et franc-maçon (pléonasme ;-)), qui publia son premier fascicule de propagande en 1884, et l’ouvrage complet en 1988.
      Sachant que BOULARD est décédé en 1904 et que l’auteur lui était proche, nous pourrions en déduire que la publication russe de 1944 était elle même une traduction d’un texte antérieur circulant essentiellement dans un milieu d’initiés au regard du peu d’exemplaires existants.
      M. MOREAU serait effectivement bien placé pour investiguer.

       
    • #2751533

      D’après google traduction :

      теория и практика олигархического коллективизма = théorie et pratique du collectivisme oligarchique

       
  • Ça fait évidemment penser aussi aux "protocoles des sages de Sion" mais il est a priori interdit d’en parler sinon "Qui" ne serait pas content !

     

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  • #2750241

    Ceci a été donné par une autre intelligence, des renseignements venu d’autre part.

     

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  • Bonjour à tous,
    Comme le relève quelques contributeurs, la date de parution officielle comme certains détails dans le livre, comme par exemple, pour ceux qui l’ont lu, la profusion d’informations sur Joseph Goebbels renforce l’idée qu’il ne s’agit pas du livre qui a influencé George Orwell dans l’écriture de 1984 mais qu’il s’agit plutôt du contraire : un fan qui aurait voulu donner vie au livre comme au personnage mystérieux d’Emmanuel Goldstein.
    J’encourage néanmoins tout le monde à le lire car, indépendamment de son authenticité invérifiable il y a de nombreux passages sur :
    - la dangerosité de la dissidence sérieuse
    - la nécessité (pour l’élite) de rester dans l’ombre et d’avoir à profusion des relais politiques et médiatiques complètement corrompus qui leur mangent dans la main et sur lesquels ils ont des dossiers.
    De mon point de vue, une lecture passionnante même s’il s’agit probablement d’un faux écrit par des fans de 1984 (l’histoire de la brocante en Belgique, ça me rappelle le professeur qui disait "si c’est incroyable pourquoi dois-je y croire ?) - d’où l’intérêt de s’interroger et, constamment, chercher l’exactitude.
    Amitiés la France depuis la Turquie

     

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  • #2750505

    Deux éléments :
    - J et B sont a mon avis les initiales de Jakin et Booz, les deux colonnes qui symbolisent la dialectique terroriste maconnique.
    - E. Goldstein est le personnage de 1984.

    Qui serait ce E. Goldstein ?

     

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  • Page 184...

    Extrait

    Avant la fin de ce siècle, il y aura un récepteur de télévision
    dans chaque foyer, et les journaux auront disparu. La presse aura
    alors définitivement étendu son pouvoir, car elle ne laissera plus
    aucune trace écrite du passé, plus aucune preuve de son exis-
    tence. Ainsi, l’élite aura enfin acquis le pouvoir de faire dispa-
    raître ses erreurs, et de créer autant de triomphes qu’elle le veut ;
    elle détiendra le pouvoir divin des dieux, et pourra se manifester
    devant la masse sous la seule forme immatérielle de son image,
    belle et réalisant d’incroyables prodiges.

     

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  • Qui l’a écrit ? QUI ? ;-) Cet ouvrage n’est disponible qu’en français, on ne trouve pas la traduction russe d’où il affirme être issu.... hors 1984 a été écrit en anglais... je pense qu’il s’agit d’une oeuvre littéraire d’un fan de l’espace francophone, dans l’esprit mais non le style, de "Symphonie en rouge majeur" de Mauricio Carlavilla, qui a fait mentionner que le livre avait été trouvé dans une isba russe par un volontaire de la Division Azul sur le front de l’est devant Leningrad.... par un volontaire du nom de Mauricio Karl.... quand même, il a signé.... Et qui lui aussi fait des révélations sur le grand jeu des élites invisibles.... D’ailleurs, Kontre-Kulture pourrait le traduire en entier de l’espagnol, pas juste le passage où Christian Rakovsky dévoile le grand secret.... là aussi, on ne trouve pas trace de l’original présumé en russe..... et donc je crois que les initiales JB doivent être celles du véritable auteur.... même si la théorie de guillaume sur Jakin et Boaz, les deux colonnes du temple de Salomon maçonnique est excellente.... Les livre antimaçonniques du Général Franco étaient d’ailleurs signés Jakin Boor..... Alain Soral pourrait nous dire chapitre par chapitre de quoi s’inspire l’auteur, ce serait un régal....

     

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  • Orwell a écrit 1984 en 1948, et quand j’ai vu l’insistance qui se portait sur la date de 1948, j’ai tout de suite compris à quoi j’avais à faire ...

    Il est évident que l’auteur de ce livre a pratiqué l’art de la pirouette inversée afin de rendre un hommage à toute l’oeuvre d’Orwell, la contrainte est d’ailleurs mise en avant par le choix de la date, en somme il s’agit d’écrire en 1984 ou plus simplement de manière postérieure quelque chose qu’on ferait passer pour venant de 1948 en annonçant tout un tas de choses qu’on a la chance de connaitre déjà, mais ce n’est pas aussi simple, puisqu’il faut trouver un style et aussi quelque chose à raconter qui pourrait se faire passer pour ce livre maudit sorte de Nécronomicon Lovecraftien qu’on aurait retrouvé.

    Tout cela me paraît évident puisqu’il y a effectivement trop de choses qui pointent vers Orwell dans cette oeuvre qui devrait être plus décorrélée de ce dernier, et donc déjà je ressens quelque chose de différent dans l’orientation de ce livre qui n’est pas à prendre pour ce qu’il est ...

    Un exemple, on sent déjà dans le livre qui serait trouvé en langue française avec des caractères cyrilliques, un hommage au livre "Down and Out Paris and London" traduit par "dans la dèche à Paris et à Londres", où Orwell vit dans la pauvreté à Paris et à Londres et dans lequel il se lie d’amitiés avec un russe.

    Ce livre peut me faire penser aux poésies de Lautréamont, ou encore au livre Pastiches et mélanges de Marcel Proust, où ce dernier cherche à écrire à la manière des grands auteurs français (Flaubert, Balzac). C’est à dire qu’il me semble déjà percevoir le plaisir qu’a pu avoir l’auteur à rédiger cet ouvrage, le plaisir à avoir trouvé cette idée de retourner ce qu’avait fait Orwell qui lui avait eu ce grand mérite de projeter 1984 depuis 1948, mais surtout le plaisir du pastiche et donc un profond amour aussi de la littérature, et j’avoue que c’est bien plus cela qui me plait dans l’idée de ce bouquin. C’est d’ailleurs pour cela que c’est une oeuvre publiée uniquement en français, parce qu’en réalité, il n’y a que des français pour proposer des choses comme cela, comme le résume bien ce brave Céline : "le français est langue royale, il n’y a que foutu baragouin tout autour !"
    _

     

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  • George Orwell au moment de l’écriture de ce livre n’est pas dans une grande forme psychique, donc pour le moins ce n’est pas un prophète. C’est également quelqu’un qui a toujours travaillé pour les secrets britanniques et dont le patriotisme britannique est sans faille. Mais contrairement à Huxley, issu d’une famille aristocratique, ce n’est pas quelqu’un dans le secret des dieux de l’oligarchie. C’est plutôt une espèce de zoologue qui étudie la vie et les moeurs de l’oligarchie avec qui il a eu affaire toute sa vie, du point de vue d’un quidam de la classe roturière.

    Goldstein, dans la fiction d’Orwell, représente clairement le Trotsky d’un totalitarisme marxiste anglo-saxon sensé faire pendant à l’empire bolchévique et à l’empire maoïste. Il ne faut pas oublier que le trotskysme était le type de marxisme et de gauchisme mis de l’avant par l’intelligentsia britannique et par le services secrets britanniques : dans "hommage à la Catalogne" Orwell se décrit comme un militant du POUM, formation trotskyste.

    Le newspeak d’Orwell fait référence à deux projets : l’Espéranto, dont Orwell a fréquenté des représentants toute sa vie, dont en France Eugène Lanti ; et le Basic English, une forme d’anglais réduit d’un peu moins de mille mots (mais combinables) à destination des gens des colonies de l’empire britannique, simplifié pour être appris en un aussi court temps que l’Espéranto, et qui s’est vu mis plus ou moins de côté avec la chute de l’Empire. L’Espéranto est la seule langue artificielle où tous les adjectifs de sens opposé à l’adjectif simple dérivent de ce dernier par un seul préfixe inversif simple (mal-, un- en anglais, de- ou in- en français) comme pour réduire le vocabulaire à l’envi avec toutes ses nuances (ce n’est pas la seule langue naturelle à procéder ainsi toutefois : le sanskrit (détesté d’Orwell) use aussi fort du préfixe an- pour l’inversif, nir- pour le privatif, su- pour le mélioratif et dur- pour le péjoratif ; le turc fonctionne ainsi également).

    Orwell a une mentalité complètement entachée de préjugés qu’il entend bien garder, et qui ne sont pas de simples préférences patriotes du genre déplaisantes aux intellos. Il déteste en premier lieu toute l’Inde qu’il accuse d’avoir corrompu les Anglais par leur mentalité plus que l’inverse (il faut le faire). Il n’a pas une bonne opinion de l’Irlande non plus et tous les petits méchants de ses récits sont des Irlandais. Il tient la France pour la culture adverse éternelle en Europe.

     

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