À l’heure des révoltes arabes, c’est l’Iran plus que tous qui intéresse « l’argentier des révolutions colorées de la CIA », Georges Soros
« L’Iran connaîtra la plus sanglante des révolutions », a prétendu prévoir cet investisseur milliardaire juif-américain lors d’un entretien accordé à la CNN, et durant lequel il s’est attardé pour expliquer son point de vue sur la situation iranienne.
Selon lui, la révolution en Iran est allée beaucoup plu loin qu’il ne s’attendait. « Le régime des Mollah est désormais vulnérable … protégé par une garde révolutionnaire minoritaire qui se maintient au pouvoir grâce à la répression…en tuant des gens ou les traduisant en justice… et qui est méprisée par la majorité des gens », sont quelques-uns de ses préjugé sur l’Iran.
Soros, accusé par l’ancien leader malaisien Mahathir Mohammad d’avoir provoqué l’effondrement de la monnaie de son pays de par ses manipulations spéculatives, a dit s’attendre à ne plus voir le régime iranien d’ici un an.
Dans son intervention, ce financier d’origine hongroise actif dans le financement et la gérance des révolutions dans les Balkans et le Caucase, au nom de la démocratie et des droits de l’hommes, notamment la révolution orange en Ukraine, prétend « soutenir la cause des jeunes iraniens qui aspirent à la liberté et à la démocratie ».
Le croire c’est faire preuve de trop de naïveté face aux réelles convictions de cet homme et surtout à ses procédés d’actions des plus perfides.
Ce n’est certes pas amour pour la démocratie qu’il feint ce geste de compassion avec les opposants iraniens, et dont il exagère l’impact, à l’instar des médias de l’axe Murdoch et compagnie
Mais bien parce qu’il perçoit plus que jamais une réelle menace de la part de la république islamique à l’existence de l’entité sioniste. Mais, cela, il ne le dévoile pas directement !
« L’heure est gravissime, à cause de la capacité du Hezbollah à résister à une attaque des Israéliens, et à cause de la montée de l’Iran comme puissance nucléaire à venir. L’existence d’Israël n’a jamais été aussi en danger depuis sa création », avait-il déclaré quelque temps après la défaite israélienne contre le Liban en 2006, pour expliquer ses critiques envers l’AIPAC, lobby sioniste pro israélien particulièrement influent aux États-Unis.
Celui-ci ayant à son avis commencé à nuire à Israël, Soros est devenu selon le site Israël7, mécène de J Street, le nouveau lobby sioniste américain. Lequel dit vouloir promouvoir le plus tôt possible une solution du conflit israélo-palestinien, avant qu’il ne soit trop tard.
Se pointer sur la situation iranienne par Soros rejoint les positions des nombreux décideurs occidentaux, qui selon Paul Joseph Watson (du site Prison Planet) veulent à tout prix exploiter l’élan révolutionnaire dans la région pour inciter au renversement du régime de la république islamique.
Tandis que le célèbre néo-conservateur américain David Frum, insiste que le soutien à toute révolution dans la région devrait se mesurer par rapport à l’Iran qui constitue à ses yeux « le grand jeu du Moyen orient ». Raison pour laquelle la révolte au Bahreïn ne peut être appuyée !
Alors que selon Flynt Leverett et Hillary Mann Leverett, la renonciation au raïs égyptien Hosni Moubarak est dictée chez Obama par cette même stratégie : celle de donner un feu vert aux opposants iraniens d’agir plus !
Serait-ce pour cette raison que Soros affiche un trop grand enthousiasme devant les révoltes arabes, sans laquelle il peut sembler bien suspect, dès lors qu’elles frappent de plein fouet les alliés des occidentaux. Surtout qu’il en est pleinement conscient, soutenant que : « la révolution contre le camp soviétique (en 1989) était contre des régimes adversaires des Occidentaux, alors que les soulèvements arabes sont menés contre des régimes soutenus par les Occidentaux », en réponse à une question sur les similitudes entre les bouleversements dans ces deux régions du monde.
Et serait-ce pour cette raison aussi qu’il conseille aux Occidentaux en toute sérénité, sans trop s’inquiéter de « regagner l’allégeance des habitants de ces pays, en appuyant vraiment la transition vers la démocratie ». Et qu’il ne voit pas dans cette démocratisation une moindre menace pour Israël.
Soros pourrait être rassuré par la diffusion de par le monde de ses 22 ONG à travers lesquelles il manipule et oriente. Chose qu’il évitera de révéler, car ne cesse-t-il de le répéter, il faut que les révolutions viennent de l’intérieur ! Ou paraissent l’être !!