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Risque de désindustrialisation en Europe : une "urgence absolue", alertent les industriels

Réunis pour une conférence sur l’énergie, le Medef et plusieurs industriels somment l’UE de réformer au plus vite le marché de l’énergie. Contrainte par la flambée de la facture énergétique, la production industrielle ralentit déjà et pourrait se délocaliser en partie aux États-Unis, aimantée par les 400 milliards de subventions de Joe Biden.

 

« Je ne suis pas sûr que les médias français aient pris l’ampleur de ce dont on parle. » En ouverture d’une matinée de débats sur la crise énergétique, le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a vivement alerté, et pas seulement à destination des journalistes, sur les périls qui menacent l’industrie européenne.

Comme il le fait depuis plusieurs semaines, le patron des patrons s’est à nouveau inquiété des niveaux de prix « violents » sur le marché du gaz et de l’électricité, appelés à rester « durablement » élevés selon lui. Avec des effets déjà perceptibles dans l’économie française.

[...]

 

Déficit de compétitivité face aux États-Unis

Alarmés par cette situation, le Pdg d’Engie et le représentant de l’Uniden ont insisté sur le risque de délocalisations de la production vers les Etats-Unis où l’énergie se vend cinq à six fois moins cher. Avec des effets irréversibles. « Les prix créent un déséquilibre de compétitivité très important » entre l’Europe et les États-Unis, a déploré Jean-Pierre Clamadieu.

Mais « toutes ne sont pas égales face à leur facture d’énergie », a souligné Geoffroy Roux de Bézieux. Le dirigeant du Medef s’attend à ce que les ETI françaises ou le Mittelstand allemand subissent de plein fouet le choc énergétique en Europe, quand de grands industriels, établis des deux côtés de l’Atlantique, peuvent l’esquiver en arbitrant entre leurs usines européennes et françaises. Tel est le cas du chimiste BASF qui songe ouvertement à délocaliser ses activités du Vieux Continent les plus gourmandes en énergie.

 

L’IRA de Joe Biden arrive au pire moment

Dans ce contexte, le plan anti-inflation IRA (Inflation Reduction Act) de Joe Biden arrive au pire moment pour les Européens qui voudraient réindustrialiser leurs économies. Pour relancer le « made in America » dans des secteurs clés (automobile électrique, batteries, énergies renouvelables), la Maison Blanche fait miroiter près de 400 milliards d’euros de subventions - disponibles à partir de janvier 2023 - aux industriels qui installent leurs usines sur le sol américain, également très attractif par ses coûts de l’énergie.

Lire l’intégralité de l’article sur latribune.fr

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51 Commentaires

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  • Réaction normale des entreprises dans un modèle libéral : minimiser les couts pour accroitre la compétitivité.

    Les USA font du protectionnisme et ont du pétrole et du gaz.

    La Chine fait du protectionnisme et a les terres rares et de la main d’œuvre pas chère.

    Et les européens font les couillons et ont des bons sentiments et du chômage.

    Tout va bien !

     

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    • Ce ne sont pas "les européens" mais une mafia atlantiste de dirigeants corrompus mis en place par Washington et à leur service qui prennent des décisions contraires aux intérêts de leurs populations.
      Pour preuve le référendum de Maastricht qui avait vu le non l’emporter mais qui avait été finalement imposé par Sarkozy l’agent NYPD.
      De même que l’exemple de Barroso l’ancien président de la commission européenne qui est un agent de la CIA qu’ils avaient recruté, les fameux "young leaders" afin de promouvoir leur agenda et leurs intérêts.
      Nous sommes totalement sous contrôle et nous subissons une intense propagande qui maintient cette mafia, y compris par le trucage des élections.

       
  • #3076065

    La suite logique, on était prévenu depuis longtemps, c’est écrit dans leur agenda de Satan

     

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  • ben oui

    voyez cet homme illustrant l’article, il se nomme roux de bezieux, il a 60 ans ! on ne le dirait pas, il a à deux reprises soutenu la candidature macron et bien que catholique il fût une fervent partisan, au coté de la cfdt, de la vaxination obligatoire des salariés ... européiste, il a promit d’attaquer les garanties sociales des salariés dès son accession au trône en juillet 2018, bref un brave type

    maintenant que s’achève l’ère du capitalisme financier, comprenant qu’il sera exclu du nouveau système qui advient, il s’inquiète,
    ne comprenant toujours pas qu’il a participer en paroles et en actions, ( avec d’autres, restons objectifs ) , de nourrir la matrice qui aujourd’hui accouche ce nouveau système qui va l’emporter, il persiste

    c’est une crise systémique roux de bezieux, elle n’est ni structurelle, ni conjoncturelle,
    schwab a dit : on ne veut plus de carbone ! .... et comme schwab c’est l’europe il n’ y aura donc plus de carbone en europe, donc plus d’industries

     

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  • "Les médias Français" ???Les larbins du système....

     

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  • Demandez à Monsieur "Bac + 20", alias Bruno Lemaire, ce qu’il en pense, lui qui pérorait en mars :"Le rapport de force économique et financier est totalement en faveur de l’Union européenne, qui est en train de découvrir sa puissance économique", a également estimé le ministre sur France Info."

    Avec de tels dirigeants, on est sûr d’aller dans le mur. En klaxonant !

     

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  • Le problème de l’énergie ne date pas d’aujourd’hui, les volontés politiques se sont mises en marche depuis bien longtemps, et le medef qui se réveille aujourd’hui ??? On se fout de qui ? dans les années 90 les ingés nucléaires EDF alertaient sur le manque d’ingés à venir, normal lorsque l’on démantèle un parc nucléaire qui nous alimentent et une partie de l’Europe. Des alertes ont eu lieu il y a quelques années sur la politique européenne énergétique, mettant en évidence de gros problèmes sur la fourniture énergétique à venir, mais encore le silence des merdias, et là nous avons Bornstein qui s’en remet au ciel ...De la politique pragmatique de haut vol.

     

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  • #3076244

    Le MEDEF qui n’en a pas eu assez prend le pays en otage. Depuis la fin de la guerre les mecs ne se sont jamais autant gavés qu’après la gestion Covid-19. Ils veulent plus de subventions encore, voilà le délire...

     

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  • "pourrait se délocaliser en partie aux États-Unis"

    Ça commence a se voir (pour ceux qui ne voyaient pas) que tout ce cirque avec la guerre en Ukraine et compagnie, est la dans le contexte d’une guerre menée par les Américains contre les Européens.

    Les USA doivent éviter la formation d’un bloc Eurasiatique (d’après le bouquin de Brzezinski), et ils ne peuvent pas affronter les Russes ni les Chinois. Reste alors a détruire l’Europe, en y important des millions d’africains, en détruisant son industrie, etc...

     

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  • #3076764

    Depuis le débarquement de Normandie (que significativement, les USA appellent l’invasion de l’europe), nous ne sommes plus qu’un protectorat américain ; et c’est bien pour arriver à cela que les USA sont entrés dans le seconde guerre mondiale !
    Ils traitent donc logiquement l’Europe au mieux de leurs intérêts et lui font faire ce qu’ils veulent, par le biais de marionnettes style Macron ou Scholtz.

    Le grand danger pour eux était l’union entre l’Europe et la Russie, d’où la rupture imposée de nos relations économiques avec la Russie, avec des conséquences catastrophiques.

    Mais les européens, par leur soumission et leur veulerie, l’ont bien mérité ! Leur avenir : liquidation ethnique par l’immigration de remplacement, ruine et tyrannie de l’oligarchie mondialiste, dérives sociétales de plus en plus délirantes imposées d’en haut par des saboteurs pervers.

     

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  • #3076924
    Le 10 décembre 2022 à 11:31 par OccitanoCatalan
    Risque de désindustrialisation en Europe : une "urgence absolue", alertent (...)

    Geoffroy Roux de mes deux, est typique d’une partie de la droite française soumise au capitalisme libéral le plus agressif. Cela faisait partie du paquet idéologique. Cela n’a pas toujours été le cas. C’est pour cela que ce Geoffroy l’aristocrate de droite est un bon exemple. Autrefois les aristocrates, comme tout groupe humain avaient leurs mauvais et leurs bons côté, mais ils défendaient les valeurs traditionnelles, d’ailleurs ils semblent dernièrement avoir été une force importante de la « Manif pour tous ». Par contre beaucoup voulant maintenir leur statut de classe aisée sont devenus plus affairistes que les plus bourgeois des bourgeois avides d’argent. Beaucoup faisant des grandes écoles de commerce et on les retrouve à la tête de beaucoup d’entreprises. Réalisant le rêve de Voltaire qui était en admiration devant la société anglaise et ses gentlemen capitaines d’industrie. Par contre ils restent assez nationalistes et il y en a aussi beaucoup au RN. Dans les membres de notre pseudo « élite », c’est un groupe qui semble avoir gardé des valeurs, comme les agriculteurs et pas mal de membres de la classe ouvrière. L’expression d’ Alain Soral, de « droite des valeurs et gauche du travail », prend tout son sens, c’est avec l’union de groupe sociaux différents mais qui se retrouvent dans ce slogan que l’on peut peut-être sortir de cette tyrannie du capitalisme liberal financier. Mais pour cela il faudrait que la droite (une bonne partie de la droite pas que les aristocrates qui sont insignifiant en nombre) fasse sa révolution idéologique pour abandonner son logiciel bourgeois pour revenir à ses fondamentaux. Pareil pour la gauche et surtout pour la classe ouvrière, afin qu’elle se dégage des dérives du progressisme sociétal qui atteint des délires jamais connus. Il faut unir nos forces pour contrer le bobo mondialisé envouté par la propagande.

     

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