Egalité et Réconciliation
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Santé, famille, école : ces dangers qui viennent d’en haut

Compte-rendu de la conférence de Marion Sigaut et Claire Séverac à Nantes

« Santé, famille, école : ces dangers qui viennent d’en haut. » C’est sur ce thème que Marion Sigaut et Claire Séverac ont animé une conférence à Nantes le 17 mai à l’invitation de la section locale du mouvement Egalité & Réconciliation. Une centaine de participants avaient fait le déplacement.

Depuis longtemps sensible aux scandales liés à la santé, Claire Séverac s’est réellement engagée à partir de 2009 suite à la campagne faite alors autour du virus H1N1 : pour elle, en effet, pouvoirs publics et grands laboratoires mentent sur les vaccinations. Certains vaccins contre l’hépatite apparaissent nocifs pour les enfants (cas de handicap moteur ou de sclérose en plaque). En France si on fait tous les vaccins préconisés pour les enfants, ils le seront 27 fois avant l’âge de 7 ans, aux USA c’est 125 fois… Comment dans de telles conditions le corps peut-il apprendre à se défendre ? Pour l’intervenante, le principe du vaccin est dangereux et répond souvent plus à un impératif financier que médical.

Selon elle, il en est de même pour nombre de médicaments : certains se retrouvent sur le marché alors que leur nocivité est démontrée. Les experts chargés de contrôler les médicaments, affirme-t-elle, sont financés à 85 % par les laboratoires. On fait la même chose avec la santé qu’avec l’agriculture, on favorise les traitements chimiques au détriment des méthodes naturelles comme on interdit certaines semences au profit des OGM.

Pour Claire Séverac la « malbouffe » est au cœur du problème : trois quarts des cancers seraient liés à l’alimentation (additifs chimiques…) et dans peu d’années une personne sur trois aura un cancer avant ses soixante ans. Dans son livre Complot mondial contre la santé (Editions Alphée), elle n’hésite pas à mettre en cause journalistes et politiques, souvent complices, selon elle, des groupes de pression de « l’agro-business ».

Intervenant ensuite sur la famille et l’éducation, l’historienne Marion Sigaut introduit ses propos par un rappel de ses travaux sur l’Hôpital général, institution créée sous le règne de Louis XIV. Sur fond de soulèvement sanglant de parents indignés, La Marche rouge raconte sa découverte des dessous de l’institution : d’un gigantesque trafic d’enfants enfermés officiellement pour secourir les parents dans la pauvreté. C’est la première tentative historique, dit-elle, de séparer les enfants de leurs parents.

Marion Sigaut rappelle aussi les théories de Lepeletier de Saint-Fargeau, qui fut député de la noblesse aux états généraux avant de se rallier à la Révolution. Membre de la Convention, il inspira Robespierre dans son mémoire sur l’éducation et l’enfance, affirmant que tout enfant doit appartenir à l’État et non à ses parents, proposant de soustraire les enfants de toute autorité paternelle et maternelle de 5 à 12 ans pour en faire « de bons républicains ». Pour Marion Sigaut, ce qui se passe aujourd’hui dans l’ Éducation nationale – réformes du ministre Peillon, théorie du genre… – n’est que la continuité de ce qui a déjà été pensé il y a plus de deux siècles.

Elle continuera son exposé par une présentation de la « révolution sexuelle » initiée par le rapport Kinsey dès 1948 et théorisée par son Institut depuis. Adversaire de l’éducation sexuelle à l’école, Marion Sigaut invite tous les parents qui s’opposent à l’enseignement du « genre » à se réunir en réseaux, quelles que soient leurs options religieuses car affirme-t-elle, « le bien c’est l’union, le mal c’est la division ».