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États-Unis, France et OTAN se sont voulus très fermes sur la question de l’éventuelle utilisation de l’arsenal chimique syrien.
L’utilisation d’armes chimiques par la Syrie entraînerait une « réaction » de la communauté internationale, a déclaré mardi le ministère des Affaires étrangères. « Tout emploi de ces armes chimiques par Bachar el-Assad serait inacceptable », a déclaré Vincent Floreani, porte-parole adjoint du ministère des Affaires étrangères. « Les dirigeants de Damas doivent savoir que la communauté internationale les observe et ne restera pas sans réaction s’il venait à utiliser ses armes », a ajouté Vincent Floreani.
« Nous nous concertons étroitement avec nos partenaires pour prévenir toute utilisation de ces armes si la tentation en venait soit au régime soit à d’autres », a-t-il dit. Un responsable américain a affirmé lundi que Damas était en train de mélanger les composants nécessaires à la militarisation du gaz sarin, un puissant neurotoxique qui provoque une paralysie complète puis la mort. Dans la foulée, le président américain Barack Obama a prévenu que le recours à ces armes serait « inacceptable » et entraînerait « une réaction internationale immédiate ».
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