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L’UMP Jacques Toubon succédera à Dominique Baudis au poste de Défenseur des droits. La nomination de cet ancien ministre de Jacques Chirac avait été proposée par François Hollande en juin dernier.
La nomination a été validée le 9 juillet dernier, par les commissions des lois du Sénat et de l’Assemblée nationale suite à l’audition de Jacques Toubon il y a une semaine. Il a ainsi rassemblé 32 suffrages favorables à l’Assemblée (19 contre) et 16 au Sénat (14 contre), lors d’un vote à bulletins secrets. Nommé pour un mandat de six ans, le Défenseur des droits, anciennement médiateur de la République, est chargé de défendre les droits des citoyens face aux administrations.
Ce chiraquien, membre du club Le Siècle, a été secrétaire général du RPR (1984-1988), ministre de la Culture du gouvernement Balladur (1993-1995) et Garde des sceaux du gouvernement Juppé (1995- 1997). Il assurait depuis 2009, la présidence de la Cité nationale de l’histoire de l’immigration. Alors que cette nomination avait déclenché une levée de boucliers à gauche, le Premier ministre Manuel Valls avait défendu Jacques Toubon le 16 juin sur France Info, en qualifiant les critiques de « sectarisme ».
Une nomination qui prouve une fois de plus l’alignement idéologique et politique de l’UMP et du PS et qui valide l’hypothèse d’une marche vers un « gouvernement d’union nationale », décryptée par Emmanuel Ratier au colloque Civitas le 5 juillet dernier.
Il succède à Domonjque Baudis, lui aussi honnête politicien UMPS "injustement" cité dans l’affaire Allegre.