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Un avocat de la Commission sur le 11 septembre déclare : le gouvernement a accepté de mentir

L’avocat-conseil de la Commission sur le 11 Septembre – John Farmer – déclare que le gouvernement a accepté de ne pas dire la vérité sur le 11/9, faisant écho aux affirmations des autres membres de cette même commission, qui ont conclu que le Pentagone était impliqué dans une tromperie délibérée concernant leur réponse aux attaques.

Farmer a fait office d’avocat-conseil pour la Commission sur le 11 Septembre (connue officiellement sous le nom de « Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis »), et est également un ancien procureur général du New Jersey.

Le livre de Farmer sur son expérience au service de la Commission est intitulé : "The Ground Truth : The Story Behind America’s Defense on 9/11", et doit paraître demain. Il dévoile comment "le public a été sérieusement trompé concernant ce qui s’était produit le matin des attaques", et Farmer lui-même déclare que "à certains niveaux du gouvernement, à un certain moment… il y avait un accord pour ne pas dire la vérité sur ce qui s’est passé."

Seuls les plus naïfs discuteraient du fait qu’un accord pour ne pas dire la vérité est un accord pour mentir. La position de Farmer est que le gouvernement a accepté de créer une version officielle mensongère sur les événements afin de dissimuler la véritable histoire derrière le 11 Septembre.

L’éditeur du livre, Houghton Mifflin Harcourt, déclare que "Farmer établit sans aucun doute possible que la version officielle n’est pas seulement partiellement fausse, mais sert à créer une fausse impression d’ordre et de sécurité."

En août 2006, le Washington Post signala que "quelques membres de l’équipe de la Commission sur le 11 Septembre ont conclu que la première histoire décrivant la façon dont le Pentagone avait réagi aux attaques terroristes pourrait faire partie d’un effort délibéré pour induire en erreur la commission et la population, plutôt que le reflet du "nuage d’événements" de ce jour-là, selon les sources impliquées dans le débat."

Le rapport révéla comment la commission constituée de 10 membres suspectait fortement une dissimulation, à tel point qu’ils envisageaient de signaler le problème au Département de la Justice pour solliciter une enquête criminelle.

"Nous n’avons à ce jour aucune idée de la raison pour laquelle le NORAD (le North American Aerospace Command) nous a dit ce qu’il nous a dit", a déclaré Thomas H. Kean, l’ancien gouverneur républicain du New Jersey, qui dirigeait la commission. "C’était si loin de la vérité… c’est une de ces absurdités qui n’a jamais été résolue."

Farmer lui-même est cité dans l’article du Washington Post, déclarant : "J’étais choqué de constater à quel point la vérité était différente de la façon dont elle était décrite… les cassettes du NORAD (défense aérienne) racontaient une histoire radicalement différente de ce qui nous avait été expliqué, et au public également, pendant deux ans… Ce n’est pas la vérité."

Comme nous l’avons également signalé en août 2006, les quelques portions des enregistrements du 11 Septembre fait par le NORAD, qui était présentées dans un article de Vanity Fair, apportent peu de réponses aux questions des personnes sceptiques concernant l’inefficacité des défenses aériennes du 11 Septembre, et augmentent au contraire l’impression d’incompatibilité entre la version officielle des événements et ce qui est réellement connu pour s’être produit ce jour-là.

Ne nous y trompons pas, Farmer ne dit pas que le 11 Septembre était un "inside-job" [coup monté de l’intérieur - NDT], mais le témoignage de Farmer, ajouté à ceux de ses collègues de la commission, mène à la conclusion que, peu importe ce qui s’est réellement passé le 11 Septembre, l’histoire officielle donnée à la population ce jour-là et qui demeure la version officielle des autorités encore aujourd’hui, est un mensonge - d’après ceux-là mêmes qui furent désignés par le gouvernement pour enquêter sur cette affaire. Ceci est un fait qu’aucun "debunker" ou apologiste du gouvernement ne pourra jamais légitimement nier.