Cette campagne présidentielle s’effondre sur elle-même, certes, mais dans la poussière et les ruines des deux grands partis de l’alternance, un futur plus compatible avec le peuple français émerge. Le Parti socialiste, 100 ans d’âge quand même, se brise devant le Réel ; les grands médias, qui sont liés aux grands partis et à l’oligarchie, perdent leur crédibilité dans un enlacement consanguin que l’Internet dénonce depuis 10 ans. Nous sommes le mercredi 19 avril 2017, et le grand choc pour le Système médiatico-politique symbolisé par Emmanuel Macron est dans quatre jours. Il lui reste quatre jours à vivre. Qu’il en profite bien.

C’est toute pimpante et guillerette en robe de petite fille (méchante) que l’Anne de Paris est reçue par le roi d’Espagne à midi ce jour, avant d’appeler le peuple de Paris – ou ce qu’il en reste après la gentrification forcée – à soutenir le pauvre Benoît Hamon Place de la République. Une place hautement symbolique, cette de la Révolution et de la trahison « socialiste ».

Sans même attendre la liesse populaire hamoniste, le méchant Jallamion, flic anti-Hollande, reprend de volée la baronne des Impôts Locaux :

Il n’y a plus de respect, le garant de l’ordre républicain envoie bouler la rombière édile. Mais ça, c’est la conséquence du relativisme moral enseigné par le socialisme libéral-sociétal. Cette pique n’empêchera toutefois pas Jean-Baptiste, 18 ans, de soutenir Benoît de tout son petit cœur.

Jean-Ba, sans jouer aux donneurs de leçons, on peut dire que tu es monté dans le mauvais wagon du mauvais Train de l’Histoire, celui qui va rester à quai parce qu’il ne rentre plus dans les plans de la compagnie de chemins de fer. On a moins de scrupules quand on apprend que Jean-Ba est étudiant à Sciences Po, et qu’il est « secrétaire fédéral des Jeunes socialistes de Paris en charge de la riposte ». Un titre aussi ronflant à 18 berges, méfie-toi, garçon !

Team Hamon... Que celui qui n’a jamais voté à gauche lui jette le premier pavé. Tout le monde ne peut pas être lucide du premier coup. Mais si à 18 ans on n’a pas flirté avec la ligne d’E&R, on a raté sa jeunesse. La vraie rébellion est elle chez nous, boy (garçon, en anglo-américain), pas chez Benoît Oligarchie Hamon ! Si tu viens militer chez nous, toutes les filles vont te regarder avec un mélange de crainte et de respect, et aussi une forte excitation sexuelle pour celui qui bouscule l’ordre établi. Alors que là tu vas confectionner les sandwiches au pâté dans des meetings vides où ton leader minimo va promettre la lune à des aveugles...

Mais pour convaincre Jean-Ba, déjà intoxiqué par le bloc formé par le PS, Sciences Po et les médias, qui a déjà considérablement figé sa structure mentale, il va falloir se lever tôt. C’est pas en regardant 15 minutes pour convaincre demain soir, l’émission de France 2 où les 11 candidats débattront sans débattre, qu’il va faire éclater sa structure mentale hamonisée.

Difficile de faire confiance à ce système médiatico-politique vermoulu, où la moindre apparition d’un journaliste officiel déclenche éclats de rire et de colère. Dernier en date dans la tempête, le pauvre Macé-Scaron, énième directeur de la rédaction de Marianne, qui s’est fait pincer à déboîter Macron alors qu’il torche en douce les discours de Fillon via la société toute puissance d’Anne Méaux...

Joseph, malgré le même prénom que le papa de Jésus, est un sympathique franc-mac socialo-sioniste libéral de droite. Un pur – façon de parler – produit de l’oligarchie en place. C’est pour cela que ses nombreux plagiats lui seront pardonnés.