Egalité et Réconciliation
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Un jour en France : vendredi 3 février 2017

L’humour sur Fillon, les Roms chez Christian Clavier, les Roms en vrai

 

Qui a dit que la France était un village gaulois où tout le monde s’engueulait avec tout le monde ? Cette campagne présidentielle 2017 a quelque chose d’original : les Français ne se foutent pas sur la gueule les uns sur les autres d’un parti à l’autre, mais à l’intérieur des partis. On n’a pas le combat classique gauche/droite mais gauche/gauche et droite/droite, avec Macron au milieu. Mais lui c’est le candidat d’en haut, qui n’es pas passé par les primaires. Trop primaire pour lui.
Après une année éprouvante marquée par les attentats et un quinquennat misérable, les Français ont envie de respirer, et de rire. Pendant que la presse s’acharne sur Fillon, il y en a qui dédramatisent le débat... tout en s’acharnant sur Fillon.

 

 

Nicolas Canteloup a remplacé les Guignols dans le coeur des Français qui ont envie de se détendre après le JT. D’ailleurs, Canteloup était l’une des voix des Guignols, et il n’a pas laissé de très bons souvenirs aux autres imitateurs... mais ça, c’est partout pareil. Les corporations, c’est jalousie et compagnie. Aujourd’hui, sur TF1, Canteloup gagne un max de fric, mais il en redistribue pas mal à ses auteurs, ce qui n’est pas le cas de tous les humoristes.
Ah, oui, l’angle politique : TF1, c’est Martin Bouygues, le grand pote de Sarkozy, qui est à la manœuvre pour dézinguer la candidature Fillon. C’est pourquoi Canteloup peut se lâcher ainsi. Gaccio faisait la même chose sur Canal+ : démolir la concurrence de la chaîne, la concurrence politique (le FN principalement) et les concurrents humoristes (Patrick Sébastien, Jean-Marie Bigard). À un poste aussi exposé, avec des records d’audience (Canteloup est monté à 10 millions de téléspectateurs en 2014 !), les vannes ne peuvent pas être que des vannes. Il y a une intention politique.

 

Ceci étant dit, les humoristes et leurs spectateurs ne sont pas les seuls à rire. Gérard Larcher s’y met aussi, même si ça fait partie d’une campagne de revalorisation de l’image de son pote.

 

 

L’art de la pique

Transformer Fillon en joyeux loustic, un tour de force. Mais un président rigide c’est peut-être mieux qu’un Monsieur Petites Blagues... Il n’y a pas que les mecs qui se moquent des politiques, il y a aussi les femmes, et avec talent. Exemple, La Bajon, qui joue l’avocate de Penelope :

 

 

On retrouve là l’esprit français, fait de gauloiserie, d’ironie mordante, de talentueux irrespect, et ça fait du bien. En parlant d’humour, Christian Clavier, la star du cinéma populaire des années 80, revient dans le jeu avec une espèce de suite de Qu’est-ce qu’on a fait au bon Dieu ?, une énorme bouse antiraciste qui a ravi la critique et le grand public. Ce coup-ci, il incarne un intello qui accueille chez lui une famille de Roms...

 

 

Les films comiques français, en général, partent sur une idée de décalage, et ensuite, on déroule le tapis. Les scénaristes se font pas chier. Ça donne quelque chose de prévisible, et y a rien de pire au cinéma. Clavier évoluera au milieu d’Elsa Zylberstein – l’ex récurrente – et Ary Abittan, le « comique » imitateur d’Arabes (personnage pompé sur le très communautaire Sacha Baron Cohen) promu par le « comique » Arthur...

Plutôt que de voir ce drame qui finit bien (en leçon d’antiracisme), partons faire un tour dans la réalité. Là, point de Clavier : les bobos ont fui le secteur depuis longtemps. Trop de deal, de violence, de SDF, de zonards, de migrants. Nous sommes entre la porte de la Chapelle et la porte des Poissonniers, près du Marché aux Puces de Clignancourt, à Paris (LGBT-City ou Tel-Aviv sur Seine). Les Roms avaient été chassés il y a très exactement un an, le 3 février 2016, par la police de Cazeneuve, et voilà qu’ils reviennent. La France est une baignoire à migrants : tu la vides, elle se re-remplit au-to-ma-ti-que-ment. Dans la cuvette de la petite ceinture, les habitations de bric et de broc s’entassent...

 

 

La station RFI a fait un reportage sur le camp. Une femme cherche du bois pour faire du feu... À Paris, en 2017...

Et pour les toilettes, « il n’y a rien non plus, il faut aller au fond et faire ses besoins les fesses à l’air, parfois sous les yeux des passants, alors mon mari est jaloux », rigole India.

À part ça, il y a du boulot, souvent au black, mais aussi du travail honnête et utile de « récupération » (hum, kof kof) :

À l’entrée du bidonville, Alin, un garçon tout frêle de 18 ans à peine, charge des kilos de ferraille à l’arrière d’un camion blanc. « C’est ce qu’on a ramassé dans les poubelles », déclare-t-il. Des hommes montent sur l’escalier brinquebalant de palettes, les bras chargés de métaux destinés à la vente.

L’auteur du reportage a-t-il inspiré les scénaristes du personnage de Christian Clavier ?

Après cette pointe facile, nous terminerons cette chronique sur le dernier sondage, où Macron dépasse – enfin ! après tous les efforts du Média Unique – Fillon. On vous refile le tiercé du jour : Marine à 25%, Macron à 22 et Fillon à 20. On vous rappelle qu’aucun Français n’a encore voté, et déjà, on connaît le second tour. C’est-y pas génial ?

En parlant de Fillon, on revient au début de notre chronique, le village gaulois, la baston, tout ça : la chaîne Public Sénat, dans un élan de transparence informationnelle qui l’honore, a balancé un peu sur les collègues de l’Assemblée, sous le titre Quand les députés se reversaient une part des crédits collaborateurs... On y apprend qu’un député pouvait tout empocher, mais n’embaucher personne. Ou alors des stagiaires.

Bon, et alors ? On comprend que les petites sommes officielles allouées aux députés, pour ne prendre qu’eux (on ne parle même pas des ministres), ne suffisent pas à faire face aux dépenses démocratiques, c’est-à-dire train de vie, campagne, collaborateurs, maîtresses (amants). Du coup, il faut trouver des sources parallèles. Quand on est député, on n’a pas accès aux énormes commissions sur les ventes d’armes ou sur les valises des chefs d’État africains. Alors, faut-il les augmenter pour qu’ils ne soient pas corruptibles ?

Il y a un pays qui a trouvé la parade : c’est celui de Trump. Un milliardaire n’a pas besoin de 900 pauvres milliers d’euros. Élisons un milliardaire !

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Le rire non aligné, la vérité sur l’antiracisme,
le coût de la démocratie,
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20 Commentaires

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  • #1657643
    Le 3 février 2017 à 22:56 par jean zerien
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Le sketch avec La Bajon est excellent on en redemande !

     

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  • #1657651
    Le 3 février 2017 à 23:04 par jeannotlabreloque
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    C’est clair que pour corrompre un milliardaire, faut se lever tôt !

     

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  • #1657716
    Le 4 février 2017 à 01:41 par agg
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Canteloup ne se bonifie pas. Il n’imite plus, il parodie, comme le font les Guignols avec le commandant Sylvestre lorsqu’ils parodient Alain Dorval (excellent comédien) qui double (entre autre) Stallone. Les imitations de Sarko et Fillon sont complètement nases, contrairement à celles d’un gars comme Gerra qui a une autre oreille que la sienne et qui donne autrement plus de sa personne quand il passe sur un média.

     

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    • #1657803
      Le Février 2017 à 09:08 par The Médiavengers
      Un jour en France : vendredi 3 février 2017

      Relire et réécouter les analyses brillantes et percutantes d’un certain Alain Soral sur les comiques de service. Ça fait mal quand on vient du système (comme tout le monde) mais ça décrasse (je n’ose pas dire karchèrise) les neurones.

       
  • #1657785
    Le 4 février 2017 à 08:14 par Brahim
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Alors, c’est pas pour me faire l’avocat du diable, mais à priori, même s’il y a Clavier dedans, un film français où le pitch c’est " Un ridicule intello huppé cloné sur BHL reçoit des immigrants chez lui " , ben ça peut quand même être assez croustillant.
    Reste à voir le fond du discours de tout ça et comment ça se termine, évidemment.

     

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    • #1657810
      Le Février 2017 à 09:31 par L’Ursu
      Un jour en France : vendredi 3 février 2017

      Je suis d’accord... ; mais pour le fond du discours, à mon avis, pas besoin de voir comment ça se termine !

       
    • #1657824
      Le Février 2017 à 10:02 par Bryan
      Un jour en France : vendredi 3 février 2017

      J’aime bien ta trouvaille "immigrants", mélange de "migrants" et "immigrés". Il y a déjà tellement de termes que ça en devient comique.

       
    • #1657895
      Le Février 2017 à 12:16 par Eric
      Un jour en France : vendredi 3 février 2017

      À votre avis, les populations " exotiques " seront-elles présentées comme potentiellement criminogènes, ou même seulement sous un jour antipathique ?
      Et même sans ça, peut-on imaginer un discours sérieux derrière cela ? Bien entendu que non, sans quoi cela ne pourrait être une comédie. J’imagine que le personnage d’Abittan sera pittoresque et au final sympathique. La finalité, c’est de transformer le plomb, le sérieux et le grave, en truc léger, en moment de détente du samedi soir. Je serais d’avis qu’il ne faut en aucun cas donner le moindre kopeck à ce genre de truc, histoire de ne l’alimenter en aucune manière. Déjà que même sans cela on nous rackette en nous faisant les poches d’autorité pour, entre autres joyeusetés, financer ce style de production, alors ça va bien.

       
  • #1657806
    Le 4 février 2017 à 09:16 par Antoine lib
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Sympa Rachida Datti en avocate !

     

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  • #1657817
    Le 4 février 2017 à 09:45 par Eric
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Je me suis infligé la bande-annonce. Que c’est poussif ! Pour une comédie ça a l’air plutôt flippant, on dirait que Zylberstein s’est vautrée sur un bistouri, son jeu à l’air aussi figé que son visage.

     

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  • #1657834
    Le 4 février 2017 à 10:24 par Domino
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Vous posez une vraie question de fond en fin d’article.
    Ce qui est en cause, ce n’est pas Fillon, c’est l’organisation de notre démocratie en général et le financement de la vie politique en particulier, une fois souligné qu’il est bien compréhensible que beaucoup de Français se révoltent devant les montants cités.
    Une campagne électorale coûte cher, et de plus en plus cher lorsqu’on s’élève dans la hiérarchie des mandats.
    Les sommes en jeu dans l’affaire Fillon sont "peanuts" par rapport au coût d’une campagne. Là où les Etats Unis jouent une vraie transparence dans une sorte de "marché électoral", la France abrite des pratiques douteuses derrière un financement public notoirement insuffisant assorti d’une usine à gaz appelée "remboursement des frais de campagne". Toute candidat à une élection quelle qu’elle soit, sait pertinemment qu’il en est de sa poche. Dès lors, où peut-il trouver les sommes nécessaires ?
    On s’offusque lorsqu’un financement est révélé, mais les citoyens biberonnés à l’Etat providence font comme si le financement public affiché était suffisant. La primaire a aggravé le problème : si la campagne du candidat d’un parti est évidemment financée par ce dernier, qu’en est-il de la campagne des primaires ?
    Soit le candidat se finance lui-même, soit il fait appel à des donateurs. La France a fait le choix de limiter chaque don à 7500€, là où les Etats Unis prônent la liberté. Liberté qui a une conséquence : le candidat, s’il est élu, devient l’obligé de ses principaux donateurs. La dernière campagne américaine a mis en lumière ce qui se pratique depuis longtemps : une majorité d’élus sont redevables vis-à-vis de lobbies. Il est interdit de le dire (n’est-ce pas M. Poisson ?). La politique Washington est largement dépendante du financement des campagnes électorales, et si la fortune de M. Trump a permis sa campagne, elle lui a surtout assuré l’indépendance de sa politique.
    Un candidat soucieux de ne pas être l’otage de pressions s’il accède au pouvoir, doit "se débrouiller" pour se financer lui-même. Fillon a certes profité de sa situation d’élu, il a créé une société de conseil, mais rien de vraiment illégal. Il recueille aussi des dons depuis 2-3 ans. Un minimum de bon sens voudrait qu’on y voie un gage qu’il respecte son programme une fois élu. C’est peut-être ça qui dérange...

     

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  • #1657899
    Le 4 février 2017 à 12:28 par kamionpouetpouet
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Je n’ai pas rigolé une seule fois sur le sketch de La Bajon....Mais c’est surement parce que j’ai, malheureusement, pas mal de copains/copines avocat(e)s, et....que c’est exactement leur façon de s’exprimer, dans ces tons, avec ces idées, et cette façon de faire.....Merde, j’ai vraiment de mauvaises fréquentations.

     

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  • #1657960
    Le 4 février 2017 à 14:49 par VIVACHAVEZ
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    Clavier refuse des corses sur sa pelouse mais accepterait des roms chez lui. Racisme anti-corse ?

     

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  • #1658049
    Le 4 février 2017 à 17:08 par apes
    Un jour en France : vendredi 3 février 2017

    À l’entrée du bidonville, Alin, un garçon tout frêle de 18 ans à peine, charge des kilos de ferraille à l’arrière d’un camion blanc



    Par ici, près d’un campement de gitans, des bennes sont mises à disposition pour qu’ils y déposent la ferraille qu’ils "trouvent". Quand elles sont pleines, des agents municipaux les emmenènent et les fouineurs percoivent 1400€ net par benne...
    Le vol légalisé et aux frais du CONtribuable... un jour de plus en France...

     

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