Egalité et Réconciliation
https://www.egaliteetreconciliation.fr/
 

Voltaire horloger

Par Jean-Louis Omer

Puisque nous en sommes à l’histoire, on ne peut pas ne pas évoquer le cas Voltaire – pour qui Dieu était déjà un horloger – et ses rapports occasionnels avec l’horlogerie.

Sans entrer dans la vie du personnage, il arriva un moment où, lui aussi, en butte avec les princes de l’Europe, finira par s’installer au calme, à Genève. Il semble avoir été un homme fort aisé, n’ayant manifestement jamais manqué de moyens ; ce qui, pour un soi-disant paria, n’est pas le moindre paradoxe.

Après moult hésitations, il choisit lui aussi de jouer les exilés de complaisance à Genève ; il y fit l’acquisition d’une demeure que nous dirons d’un standing plutôt cossu ; il se trouva à ce point satisfait de son nouveau séjour, agréablement situé dans un cadre enchanteur, qu’il le nomma « Les Délices ». Auparavant, il avait vécu cinq ans au château de « Sans-souci », la résidence de Frédéric II de Prusse. Il pensait trouver à Genève les conditions idéales pour publier librement ; l’idylle avec les Genevois s’annonçait sous les meilleurs auspices : elle sera de courte durée.

Voulant assouplir la rigueur puritaine de la société genevoise, il se mêlera d’introduire le théâtre au sein de la cité-église ; ses initiatives intempestives finirent par indisposer les autorités locales.

Résultat, il fut prié de faire son baluchon et de transporter ses pénates ailleurs ; ce qu’il fera, mais sans aller bien loin ; jamais trop prudent, il enjambe la frontière française et s’installe à Fernex – quasiment la banlieue de Genève – qui deviendra sous sa férule Ferney. Décidément bien argenté, il rachète le château du lieu qu’il embellit et agrandit en y rajoutant deux ailes. On regrettera qu’il ne l’ait pas nommé « Sam’suffit », en toute simplicité, histoire de rester dans le ton d’autosatisfaction de ses précédents pied-à-terre.

Dans la foulée, il s’attache à transformer cette bourgade campagnarde en une sorte de phalanstère social. Voulait-il narguer les édiles et la société genevoise ? Toujours est-il qu’il mettra tout en œuvre pour développer économiquement ce coin de terre française et favoriser l’éclosion d’une petite industrie locale, après avoir étendu son domaine agricole : poterie, faïencerie, tuilerie, fabrique de bas de soie, dentelles et bien sûr horlogerie…

Voltaire, devenu le patriarche de Ferney, est déjà installé depuis fort longtemps ; il reçoit tel un prince en sa Cour. La haute société libérale de l’Europe défile dans son luxueux château, où il peut faire état de ses dons brillants d’écrivain et d’homme d’affaires. En 1770, Genève est secouée par des heurts violents opposant les vieux genevois de souche aux Français, les « Natifs » ; depuis Calvin, ils n’ont cessé de s’implanter à Genève ; pour renforcer son pouvoir, celui-ci avait encouragé les huguenots qui lui étaient favorables à le rejoindre.

Par la suite, à l’occasion du massacre de la Saint-Barthélemy (1572), puis de la révocation de l’édit de Nantes (1685), d’autres huguenots viendront se réfugier par vagues successives tant à Genève que sur le versant suisse du Jura ; avec le temps, ils avaient fini par représenter un danger de dilution et de perte d’identité pour la population autochtone, qui les accusait, en outre, de voler le travail des siens.

À la suite de ces incidents, il y eut des morts et plusieurs dizaines d’arrestations parmi les Natifs. Voltaire profita des événements pour offrir l’hospitalité aux descendants des français ; il attira à lui les horlogers et leur proposa de leur fournir les moyens d’exercer pleinement leur métier en les rapatriant dans leur pays d’origine. C’est ainsi que naquit la Manufacture royale de Ferney. Laquelle n’eut jamais de royale que le nom. Cependant il réussit à rassembler autour de lui cinq cents horlogers environ (cinq mille à Genève) ; il assura lui-même la diffusion commerciale des produits… à sa façon. Durant les huit années que l’entreprise dura, il fut produit quatre mille montres par an à Ferney, soit le dixième de la production de Genève.

Une question : où Voltaire voulait-il en venir en se lançant dans ses entreprises  ? Caressait-il un projet utopique, philanthropique, ou cherchait-il à se venger de Genève, dont il affirmait vouloir ruiner le commerce ? Une prétention qui doit bien faire sourire aujourd’hui sur les bords du lac Léman. Certes, c’était un touche-à-tout de génie qui s’intéressait à tout. Ne disait-il pas lui-même : « J’ai tous les goûts de l’âme » ? Même les mauvais, pourrait-on ajouter, le concernant ? Cependant, si je pose la question, c’est qu’en 1778, Voltaire fut enfin autorisé à rentrer à Paris. Il fut accueilli en héros et reçut un triomphe inimaginable pour un personnage de son vivant. Déjà très diminué par l’âge et la maladie, il mourut quelques mois plus tard, solitaire, mais comblé d’honneurs et auréolé de gloire.

Côté sombre du personnage, toute l’œuvre économique qu’il avait contribué à édifier à Ferney s’effondra du jour au lendemain. Il ne restera rien, sinon quelques montres maisons qui font encore de nos jours le bonheur des ventes aux enchères. Il semble qu’il n’ait pris aucune disposition pour assurer la continuité de son œuvre qu’il avait cédée à sa nièce (et maîtresse !) et à un neveu, l’un et l’autre assez peu motivés, comme s’il s’en était soudainement désintéressé.

Beaucoup d’horlogers retourneront à Genève, tête basse, la honte au front, non sans avoir à redouter humiliations et mesures vexatoires. Dans le combat allégorique qui l’a opposé au champion de l’Intolérance, Calvin, le champion de la Tolérance, Voltaire, a été mis KO debout par son adversaire ; il n’a rien construit de durable, il n’a rien laissé derrière lui, abandonnant à leur sort les quelques centaines de personnes et leurs familles qu’il avait placées sous sa responsabilité, dans le seul but de jouir d’une ultime reconnaissance publique et satisfaire ainsi son orgueil démesuré.

Vous aurez compris que le gentleman de Ferney, les grands donneurs de leçons et autres professeurs de tolérance de son acabit, y compris les Rousseau (fils d’horloger qui abandonna ses enfants) et les Diderot (fils d’un maître coutelier : décidément, les articles maison, cela conduit à la philosophie !), ne sont pas de mes meilleures fréquentations… C’est un autre débat.

Se faire sa propre idée sur Jean-Jacques Rousseau, avec Kontre Kulture :

 






Alerter

39 Commentaires

AVERTISSEMENT !

Eu égard au climat délétère actuel, nous ne validerons plus aucun commentaire ne respectant pas de manière stricte la charte E&R :

- Aucun message à caractère raciste ou contrevenant à la loi
- Aucun appel à la violence ou à la haine, ni d'insultes
- Commentaire rédigé en bon français et sans fautes d'orthographe

Quoi qu'il advienne, les modérateurs n'auront en aucune manière à justifier leurs décisions.

Tous les commentaires appartiennent à leurs auteurs respectifs et ne sauraient engager la responsabilité de l'association Egalité & Réconciliation ou ses représentants.

Suivre les commentaires sur cet article

Afficher les commentaires précédents
  • #345930
    Le 3 mars 2013 à 04:12 par Frederic79
    Voltaire horloger

    Putain, il est génial ce site !! :)

     

    Répondre à ce message

  • #345960
    Le 3 mars 2013 à 07:31 par Décée
    Voltaire horloger

    Sans compter l oeuvre de Voltaire "Traité sur la tolérance" pour contribuer a rétablir l honneur de la famille Calas, odieusement condamnée et torturée par une justice inique ... Je ne puis penser non plus que celui qui fut pendant 5 ans au palais "Sans Soucis" l hote et l ami intime de Frédéric de Prusse, grand humaniste, ne soit qu un malhonnete homme. Nous portons tous en nous l ombre et la lumiere, a différents degrés certes.

     

    Répondre à ce message

    • #346134
      Le Mars 2013 à 13:43 par Preuß
      Voltaire horloger

      Frédéric de Prusse ??? Grand humaniste ?????? HAHAHAHAHAHAHAHAH !!
      "Le jours où mes soldats commenceront à réfléchir, ils refuseront d’obéir." Frédéric, ce grand humaniste, adepte du "dressage" autoritaire.

      Tu divague Décée, cher camarade, arrête de dire des conneries, bois du lait et mange du riz.

       
    • #346201
      Le Mars 2013 à 14:34 par anonyme
      Voltaire horloger

      un jour qu’il traversait un champ de bataille, un jeune élève officier blessé au ventre hurlait de douleur, Frédéric II l’apostropha sévèrement : tu ne sait pas mourir dignement Junker !

       
    • #346955
      Le Mars 2013 à 06:44 par Décée
      Voltaire horloger

      Réponse à Preuß :
      "Toutes les religions se valent du moment que ceux qui les professent sont d’honnêtes gens, et si des Turcs et des païens venaient repeupler le pays nous construirions pour eux des mosquées et des temples. »
      Fréderick II. Qu en pense-tu ? (puisque le tutoiement est de mise)
      Il établit également le systeme éducatif le plus perfectionné d Europe de l époque, grand amateur des lettres et des arts (francais en particulier) ainsi que de philosophie, Kant lui meme, lui rend hommage. Il abolit la torture et le servage de facon progressive, rend l économie prospere.
      Quant à sa rigueur autoritaire (prussienne) et son désir de conquetes, elle était de mise chez tous les Grands du monde de l époque et meme plus tard (Louis XIV, Napoléon ... )
      Ses sujets ont donc connu sous son regne (fort peu dispendieux pour lui meme) des conditions économiques favorables ainsi que la possibilité de s instruire pour tous, qui dit mieux ?
      Voila sans boire de lait ni manger de riz, je me garderais bien de conseils alimentaires ni de te taxer de dire des conneries, je préfere argumenter ...
      salut tout de meme camarade !

       
  • #345963
    Le 3 mars 2013 à 07:53 par olive
    Voltaire horloger

    Comment peut-on comparer Voltaire à Rousseau, alors que ce dernier n’a cessé, sa vie durant, de dénoncer la collusion entre certains encyclopédistes et le pouvoir ? A la fin de sa vie, Voltaire touchait environ 200 000 livres de rente chaque année. Rousseau, 2000... Quant à l’abandon des enfants, il faudrait peut-être se pencher sérieusement sur cette affaire. Allez, un indice : plusieurs historiens ont épluché les registres des Enfants Trouvés à Paris. En vain...

     

    Répondre à ce message

    • #346335
      Le Mars 2013 à 16:07 par Apocalypse
      Voltaire horloger

      @ Olive,

      Rousseau a bel et bien abandonné ses enfants.C’est lui-même qui en parle dans ses Confessions.
      Il ne l’a jamais caché, et on lui a reproché de son vivant...
      Rousseau n’est pas parfait, mais on ne peut pas lui reprocher d’être malhonnête.

      Comparer Voltaire et Rousseau, c’est presque la même chose que de comparer Jésus et Barabbas pour prendre des extrêmes...Il y a une différence de "Nature", tellement forte entre les deux, que les mettre dans le même panier, c’est avouer que l’on ne comprend pas grand chose à la pensée philosophique.

      Rousseau est dans une démarche de recherche de vérités, de connaissances, de sagesse. Je ne me permettrais pas de juger ici, dans quels domaines Rousseau a raison ou tort, mais le fait est qu’il cherche vraiment...(Il ne fait pas semblant, ne joue pas un rôle social, n’est pas une "posture" d’intellectuelle ou de philosophe pour qu’on dise de lui qu’il est ce genre d’homme).
      C’est vrai à tel point que Rousseau a très vite compris qu’il ne pourrait pas vivre de sa pensée car dès lors, sa démarche philosophique se trouverait corrompue par le fait de devoir obligatoirement produire une pensée qui plait et donc qui se vend. Rousseau dit (et il a bien raison) que ce qui lui a permis de produire une pensée élaborée, honnête, originale, intelligente et authentique, c’est le fait qu’il puisse subvenir à ses besoins autrement que par sa plume.On voit donc à quel point la recherche de la justesse, était importante aux yeux de Rousseau...

      Que dire de Voltaire si ce n’est que c’est la démarche inverse ?

      Les deux auteurs ont certes des points communs : de culture française, même siècle, écrivains, belles plumes...
      Ils ont critiqué l’arbitraire, l’absolutisme (pas pour les mêmes motifs). Les points communs s’arrêtent ici...

       
    • #347034
      Le Mars 2013 à 09:43 par olive
      Voltaire horloger

      @ apocalypse, je n’ai pas grand chose à redire, sinon sur les premières lignes. Car il arrive que l’on confesse des crimes qu’on n’a pas commis... Si la question vous intéresse, vous pouvez vous pencher sur les (nombreux) travaux de recherche consacrés aux enfants de Rousseau

       
    • #347289
      Le Mars 2013 à 14:24 par lauburu
      Voltaire horloger

      Rousseau, c’est un génie sorti du ruisseau (sans jeu de mots...). Chateaubriand lui doit son style, qui se trouve tout entier dans trois pages des Confessions, quand Rousseau parle d’une soirée qu’il a passé dans un jardin au bord de la Saone . Il ne réclamait comme droits d’auteur que d’etre payé comme un copiste de musique ! Personnage extraordinaire, volontairement pauvre, un vrai républicain, à la Romaine . Et il était célèbre dans toute l’Europe. Lui aussi a du fuir , il a meme failli se faire lapider par une foule ameutée par un curé, du coté de l’étang de Bienne . La fin du grand homme a été particulièrement atroce : il a été battu à mort par sa vieille maitresse et par l’amant d’icelle (un palefrenier de 36 ans...). Sic Transit...Ils ont bouffé les maigres économies de JJ pendant un an, ensuite ce fut la misère . Voltaire et Rousseau, deux génies que tout semble opposer et qui étaient parfaitement conscients de leur valeur réciproque .

       
    • #347413
      Le Mars 2013 à 16:43 par olive
      Voltaire horloger

      @ lauburu,

      c’est une version très romanesque de la fin de Rousseau. Cette légende a d’ailleurs couru dès le lendemain de sa mort !

       
    • #347460
      Le Mars 2013 à 17:28 par Apocalypse
      Voltaire horloger

      @Olive,

      J’ignorais totalement ces études sur les enfants de Rousseau. Cela m’intéresse beaucoup.
      Merci à vous !

       
  • #345966
    Le 3 mars 2013 à 08:08 par pseudonyme
    Voltaire horloger

    Donc en gros l’article lui reproche d’avoir sciemment saboté sa propre affaire juste pour s’amuser ? ... Pas très sérieux comme reproche, il y a tellement de chose à reprocher à Voltaire, mais ça...

     

    Répondre à ce message

  • #345994
    Le 3 mars 2013 à 09:49 par lacomediehumaine
    Voltaire horloger

    voltaire était une merde. que justice lui soit rendu !

     

    Répondre à ce message

    • #346553
      Le Mars 2013 à 19:37 par Cat A
      Voltaire horloger

      Une GROSSE MERDE moulée à la truelle.

       
  • #346078
    Le 3 mars 2013 à 12:30 par erik lenormand
    Voltaire horloger

    Pierre Milza, dans sa biographie consacrée à Voltaire en 2007, écrit :"Voltaire éprouve un immense plaisir à voir le misérable bourg de Ferney se transformer sous ses yeux en une agglomération prospère, avec ses quatre fabriques de montres, ses trois autres petites manufactures et ses nouvelles maisons abritant des artisans cossus. Tout cela est fort éloigné de mes préoccupations ordinaires, écrit-il en 1770 au marquis de Laborde, mais j’ai le plaisir de décupler les habitants de mon hameau, de faire croître du blé là où il croissait des chardons, d’attirer des étrangers, et de faire voir au roi que je sais faire autre chose que " L’histoire du siècle de Louis XIV et des vers".

    En 1770, Voltaire était âgé de 76 ans... A cet âge fort respectable, il aurait pu vivre retiré, en simple rentier. Ce n’est pourtant pas le choix qu’il fit. Témoignant d’un certain mépris, dans sa jeunesse, pour le bas peuple qu’il qualifiait volontiers de "canaille", Voltaire au fil de l’âge s’est rapproché du peuple et l’expérience tout à la fois économique et philanthropique menée à Ferney en apporte la preuve tangible. Selon l’adage commun, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis, et si une chose est bien certaine concernant François-Marie Arouet, c’est qu’il était tout le contraire d’un imbécile...
    Par ailleurs l’auteur de l’article fait le procès bien injuste à Voltaire de ne pas avoir su assurer sa succession à la tête de son entreprise manufacturière de Ferney. Est-ce sa faute si son neveu et sa nièce ne furent pas à la hauteur de l’enjeu ? La succession entreprenariale a de tout temps été un problème difficile à régler et elle le demeure toujours, alors pourquoi donc faire ce mauvais procès à Voltaire ? Quant à son legs, il est en premier lieu bien entendu littéraire et philosophique. L’édition des œuvres complètes de Voltaire effectuée à sa mort à Kehl , rassemble 70 volumes de 500 pages chacun...Une œuvre protéiforme, évolutive qui comporte des écrits de jeunesse et des écrits rédigés à l’âge mûr donc empreints d’une sagesse toute autre...
    Qui dit mieux ? Combien de ces ouvrages ont lu l’auteur de l’article et ceux qui ont la dent si dure vis-à-vis de Voltaire ?

     

    Répondre à ce message

  • #346605
    Le 3 mars 2013 à 20:28 par lola
    Voltaire horloger

    Il y a 15 j’étais Voltairien, et contre Rousseau, car j’avais pas lu et on m’avais mal expliqué !
    En 15 ans j’ai lu, presque tout, et on m’a expliqué !

    Voltaire c’est un peu un BHL de l’époque, un pique-assiette, en plus intelligent quand même !

    Rousseau c’est autre chose, il a rien à voir avec les philosophes des lumières, il est pas dans le courant qui mené aux racistes Jules Ferry et Clémenceau, il a été réduit, caricaturé !

    Depuis j’ai appris qu’il était en contact, avec mon père spirituel Pascal Paoli, le grand humaniste du 18 éme siècle ( U babbu di a nazione Corsa), le père de la nation corse (qui finalement l’a écrite sa constitution, avant celle des USA et de la France, 5 villes porte le nom de Paoli aux états-unis, il est connu universellement, sauf...en France)

    Et oui ça a dut géner Malet-Isaac et Nathan etc...(lol), la France est parfois mesquine dans son oligarchie, Je ne parle pas du peuple, je suis francophile pour toujours grâce à Luchini et quelques autres (francophile oui, française jamais ! )

    Donc Paoli a finit par écrire la première constitution du monde moderne !

    Son contrat social à Rousseau ça vaut vraiment le coup !

    Et il a dit cette phrase que je n’oublierais jamais :"Il est encore en Europe un pays capable de législation:c’est l’île de Corse.La valeur et la constance avec laquelle ce brave peuple a su recouvrer et défendre sa liberté,mériterait bien que quelque homme sage lui apprît à la conserver.J’ai quelque pressentiment qu’un jour cette petite île étonnera l’Europe"

    Désolé pour mon écriture je suis une autodidacte, mais j’apprends, j’apprends.....

     

    Répondre à ce message

  • #347352
    Le 4 mars 2013 à 15:37 par Dindon
    Voltaire horloger

    Pas de référence à la Franc-maçonnerie ?
    Car il en a été très proche et en a fait partie à la fin de sa vie ...

     

    Répondre à ce message

  • #350166
    Le 6 mars 2013 à 20:57 par MagnaVeritas
    Voltaire horloger

    La vérité : l’horloger, c’était Rousseau, c’est vérifiable. J’ai même vu une montre signée, magnifique.

     

    Répondre à ce message

  • #350172
    Le 6 mars 2013 à 21:04 par MagnaVeritas
    Voltaire horloger

    Que Rousseau aie soi-disant abandonné ses enfants le regarde. Il a commis l’erreur de se trouver une femme totalement indigne de lui, peut-être est-ce l’explication.

    Mettre diderot et voltaire les minables dans le même sac que Rousseau est insulter ce-dernier tout en faisant bien trop d’honneur aux premiers.

     

    Répondre à ce message

Afficher les commentaires précédents