La révolution du salaire à vie
9 janvier 2013 01:59, par mouloudM.Friot dit qu’il ne faut pas confondre emploi (mise à disposition de son temps), dépense d’énergie et création de valeur ajoutée, confusion entretenue en réunissant les 3 notions sous le même terme travail.
Remarque très juste.
ce monsieur dit des vérités vérifiables à tous les coins de rue mais qui semblent déranger tous les employés de bureau.
1-la plupart des métiers du tertiaire sont improductifs voire nocifs : les financiers, drh, assurances, banques, publicitaires, politiciens, commerciaux, ingénieur d’affaires etc...envoyer deux e-mails, rédiger une note d’organisation d’un travail que l’on n’a jamais fait soi même ou participer à une réunion : ce n’est pas "créer une valeur ajoutée".
2-Les machines et ordinateurs permettent que l’humanité vive correctement sans que tout le monde travaille.
Je rajoute que la plupart des employés de bureau ne savent pas et ne veulent pas savoir à quoi sert la mise à disposition de leur temps. La réponse est : à rien si ce n’est à les maintenir à un degré de richesse pour éviter qu’ils fassent la révolution. Sorte de RMI amélioré.
Partie paraphrasant Clouscard dans néo facisme et idéologie du désir.
La théorie de l’offre et la demande est un leurre :
pour les biens de subsistance (énergie, aliments) : cela n’a aucun sens car la demande est fixe ou à changement prévisible. et le prix devrait être fixée dans une société décente pour nourir tout le monde.
Pour les biens d’équipements (voiture, frigidaire) : idem que pour les biens de subsistance. Ces objets sont devenus une condition d’existence.
reste la consommation de produits superflus ou d’équipements+subsistance avec design et confort amélioré par des gadgets (ex : bonne boutanche de vin) : La loi de l’offre et la demande y est applicable. d’où l’obligation du système capitaliste d’instaurer les phénomènes de mode et l’obsolescence calculée.
Loin d’être expert en économie : tant mieux, c’est une arnaque. conseil déjà énoncé dans un commentaire plus haut : lire les 40ères pages du capital de Marx : définition de valeur de production, valeur d’usage et valeur d’échange.
ps : combien, parmi les commentateurs négatifs, ont compris ce que Soral a dit quand il parlait d’un écart limite entre la valeur d’échange et la valeur d’usage ou de production : stade structurale de la valeur. j’avais pas tout saisi mais il y a pire que moi