Pauvreté et progrès : comparaison entre les États-Unis et le Venezuela
7 février 2013 20:45, par PierreGauloisHenry George, économiste politique américain a écrit un livre qui a fait sensation vers 1890 :
Progrès et pauvreté
Cet ouvrage de même que le mouvement economico-politique, le Georgisme auquel il a donné naissance a malencontreusement décliné depuis.
Il ne nous en reste guère que le jeu du Monopoly qui était une façon ludique d’illustrer la bêtise économique d’un système de propriété fonciére aboutissant infine à la pauvreté pour tous (sauf un).
Fort de son expérience en Californie sauvage et dans le New York déja moderne de cette époque, il part du constat du paradoxe selon lequel il y a bien plus de pauvreté dans la NewYork developpé que dans la Californie naissante.
Il montre que la Pauvreté accompagne le progrès, à cause de la rente du monopole foncier.
Il égratigne au passage, avec brio, la pensée Malthusienne, déja bien à la mode dans les milieux bourgeois.
Et surtout il décrit une solution à la pauvreté et aux crises économico-immobilieres .
Celle-ci est à la fois juste, simple et fonctionnelle : l’impôt unique.
C’est un impôt foncier basé sur la valeur marchande du foncier non bati.
Il remplace toute forme d’impôt basé sur le travail.
C’est une solution qui fonctionne, car si les prix fonciers montent, les taxes aussi, ce qui oblige les propriétaires-accapareurs-spéculateurs à vendre. Ce qui empêche donc les bulles immobilières de se créer.
La disparition des taxes sur le travail et (l’outil productif ou capital reel) libére également l’économie de ces entraves.
C’est une solution juste, car par droit naturel (l’église est d’accord) , "la terre et les ressources appartient à tous MAIS le produit de son travail appartient à chacun".
L’impôt sur le foncier privatisé n’est pas un vol du produit du travail d’un individu comme l’est l’impôt sur le revenu.
La rente basé sur le monopole immobilier disparait également et celle ci était un vol légal du travailleur.
Le Georgisme c’est l’égalité économique avec l’abolition des privilége monopolistiques fonciers privés.
C’est aussi la réconciliation entre travailleur et entrepreneur (sur le dos de la rente, de la finance).
Ce livre démontre aussi clairement et brillamment qu’entrepreneurs et travailleurs sont dans la même classe, avec des interêts communs et contraires à la classe des rentiers.
C’est plus précis que l’analyse marxiste.
La solution georgiste à l’accaparement des terres est également plus élégante et fonctionnelle que la collectivisation marxiste.