Boris Cyrulnik ou la banalité du bien
7 septembre 2014 20:08, par Mich
« Au fond, la société est complice parce qu’elle demande de frimer et parce qu’elle surcote les titres. Celui qui nous leurre nous sert en fait ce à quoi nous aspirons. »
J’ai du mal à lui donner tort sur ce coup. On ne doit pas être beaucoup à non pas mentir (le terme est trop fort) mais à ne pas "embellir" son CV. Et pas que au niveau du CV, il nous est tous arrivé à se pavaner comme des coqs et se prendre pour un "boss" un moment de sa vie. Le culte de la personnalité et du "moi je" C’est cette société qui veut ça, une personne lisse, objective sur ses qualités ou ses défauts les gens vont vite se détourner d’elle. Nier cela est une erreur.
Sans vouloir le défendre et comme il transparaît dans l’article il ne prétend pas être ce qu’il n’est pas (il avoue les choses même si c’est parfois à demi-mot), c’est quand même les médias qui lui cirent exagérément les pompes à un niveau écœurant. Depuis, certes, il en joue, mais doit-on le blâmer pour la stupidité des médias qui sont incapable de discerner un bon discours ?