Repentance et victimisation, poisons de la politique franco-algérienne
11 mai 2015 08:19, par FreedoManiacJ’ai connu l’Algérie, alors qu’elle était certainement une des plus belles constituantes de notre Nation.
Puis, année après année, j’y suis retourné, constatant à chaque fois et avec tristesse que ce pays magnifique se transformait chaque jour un peu plus en une immense poubelle. Disposant d’un outil magnifique que les effets d’une corruption éhontée et omniprésente ont réduit à néant, les dirigeants se sont toujours évertués à effacer hystériquement toute trace de notre présence. Ils ont sans cesse entretenu une haine méthodique et délibérée de la France, dont ils ont fait un bouc émissaire bien commode pour expliquer leurs désastres à leur peuple.
La repentance ?
Pourquoi pas ?
Elle ne peut toutefois se faire à sens unique, et passer à la trappe les multiples atrocités envers des civils, les femmes et les enfants innocents, tant Français qu’autochtones, dont j’ai hélas été le témoin.
Aucune guerre n’est propre ; c’est là un lieu commun.
Je note que les Français, qui ont eux aussi eu à souffrir de la présence étrangère (et au moins aussi gravement que les Algériens !), ont eu depuis longtemps l’intelligence sinon d’oublier, du moins ne pas cultiver hypocritement la haine à propos de faits dont les auteurs sont d’ailleurs le plus souvent aujourd’hui disparus !
Un peu d’honnêteté réciproque suffirait pourtant à résoudre très rapidement le problème...