Areva, Alstom, Alcatel : l’histoire d’un naufrage triple A
3 octobre 2015 13:13, par Jojo l’AffreuxL’article dresse le constat d’une réalité morose certes, mais j’attire votre attention sur le fait qu’émerge en filigrane la quintessence des politiques qui nous ont mené à cette situation :
https://fr.wikipedia.org/wiki/A.T._...
Le jour où nos "zélites" auront pigé qu’il ne faut pas s’adresser aux Américains ni pour concevoir notre stratégie industrielle, ni pour analyser la situation de la guerre économique, ni pour tenir compta des sociétés du CAC, pas plus que pour établir ou transcrire les normes et les textes juridique, qu’il faut bannir de notre territoire tout les grands cabinets américains d’avocats d’affaire, d’audit, de compta et de stratégie aussi vrai pas s’adresser à eux pour équiper les télécommunications des entreprises stratégiques, ce jour là, la France pourra commencer à se redresser et à se réindustrialiser. La tendance ne s’inversera pas avant.
Aussi vrai que ce qui a foiré dans la fusion Alcatel-Lucent c’est d’avoir filer la direction de la stratégie du groupe aux Américains de Lucent, alors que la fusion n’a pas été faite pour sauver Alcatel, c’est le groupe Lucent qui était en faillite et qui apportait la dot la plus maigre.
A noter que toute les fusions d’entreprise depuis Masstrick rééditent le même schéma, c’est particulièrement vrai quand on les fait avec nos amis Allemands : à chaque fois on apporte les brevets, le savoir-faire, les produits industriels qui marchent de notre fleuron et les Allemands prennent la direction du groupe. Jamais les Allemands ne font le contraire, fusionner des entreprises à eux qui exercent dans un secteur où ils sont en pointe et filer la direction aux Français qui apportent un canasson pourri. C’est toujours dans le même sens que ça marche, vers la désindustrialisation totale de la nation des hôteliers.