Comment fait-on de l’histoire ?
27 février 2016 16:18, par Lord VoldeA titre d’exemple, et il y en a flores, je peux citer l’apport des commissaires du gouvernement renommés rapporteurs publics en 2009 dont le rôle consiste justement à exprimer une opinion sur une question de droit, et plus largement, sur la perception qu’ils ont de la conclusion juridique qu’il faut donner d’une affaire opposant les parties en cause.
"Le rapporteur public « expose publiquement, et en toute indépendance, son opinion sur les questions que présentent à juger les requêtes et sur les solutions qu’elles appellent." Décret n° 2009-14 du 7 janvier 2009, article 7.
Certes, la rigueur devrait inciter à distinguer les informations en les classant selon la source originelle et les sources les rapportant.
Les informations en provenance des officines d’état ou validées par des prétendus experts en informations spécialisées reflètent le plus souvent la défense d’intérêts privés, et plus généralement celle d’entités économiques et financières instrumentalisant grossièrement l’opinion publique.
Il ne faut jamais prendre pour argent comptant les informations données ou distillées par lots successifs sous le couvert de l’intelligentsia médiatique et par le truchement de laquelle le cerveau des lecteurs et téléspectateurs est soumis à un incessant et permanent lavage le rendant impropre à l’esprit critique.
Il est de plus en plus difficile de faire la part des choses, notamment en raison de l’incertitude grandissante du sens de l’histoire dont la fin a été annoncée par Francis FUKUYAMA (la fin de l’histoire et le dernier homme, la fin de l’homme et les conséquences de la révolution biotechnique), qui est aussi, par ailleurs, inféodé à la communauté mondialiste.
Faut-il se fier à son instinct pour saisir la réalité probable ou doit-on continuer à exercer un regard critique sur les informations d’où qu’elles viennent en privilégiant notre propre opinion ?
En ce qui me concerne, je crois pouvoir dire avec certitude que les opinions exprimées par Alain SORAL font souvent mouche et tombent au bon coin du bon sens. Il a plusieurs trains d’avance sur la plupart des analystes géopoliticiens, car il sait non-seulement manier le logos, à l’instar d’un émérite et flamboyant chevalier, mais il accompagne ses démonstrations par des touches incisives qui font mal à l’adversaire en dévoilant le jeu funeste des puissances en mouvement.