Depuis que le monde de la finance est devenu un grand casino, son horizon indépassable est de faire sauter la banque.
Logique.
Un exemple de finance casino :
Si on pense qu’une action va monter, on peut "parier" sur sa hausse en l’achetant dès maintenant pour la revendre plus tard et empocher le bénéfice (si elle a bel et bien monté entre temps). Pour l’instant, c’est juste de la spéculation à papa (à faible taux de dégueulasserie).
Mais, ô magie, on peut aussi parier sur sa baisse grâce à la "vente à terme" : je ne possède pas l’action aujourd’hui mais je la vends quand même tout de suite, avec la promesse de la livrer ultérieurement. Plus tard donc, je l’achète pour la livrer et j’empoche le bénéfice si elle a bel et bien baissé entre temps (sinon je l’ai dans l’os).
Tout ceci est très sain, ça se voit.
Aussi sain que le fait de pouvoir payer une assurance incendie sur la maison du voisin (CDS). Seuls les malades voudraient alors voir cette maison brûler, pas les honnêtes financiers bien sûr.
Et pendant ce temps-là, nous autres cons parlons de burkini, de Juppé et de son "Identité heureuse"... tout en trimant.