Réforme du collège : voyage en absurdie
30 août 2016 13:31, par Dam NedAu su et au vu des décisions et mesures politiques toutes plus absurdes les unes que les autres, il devient légitime de se demander s’il n’existe pas une volonté sournoise de détruire notre société. Et si le peuple était anesthésié par des enjeux factices et contradictoires pendant qu’un nouveau système s’élabore en sous-marin ?
Le rythme des révolutions technologiques s’accélère et le législateur est incapable de suivre. Il devient possible de créer des réseaux alternatifs (open mesh) sans faire appel aux fournisseurs traditionnels, il est possible de se passer des banques, l’impression 3D s’apprête à libérer des secteurs entiers de l’économie...
Il y a deux siècles, la bourgeoisie s’est appropriée la précédente révolution technique et scientifique. Aujourd’hui on sent que les compteurs vont passer par une remise à zéro et que les progrès actuels sont une occasion extraordinaire pour les peuples de se réapproprier leurs destins. Et ça, les élites veulent à tout prix l’éviter, certainement par peur des individus libres. On constate bien un décalage abyssal entre l’innovation scientifique et l’information sur l’innovation scientifique. Tout se passe comme si l’élite détournait le peuple des formidables opportunités naissantes pour mieux se les approprier.
La destruction de l’éducation fait peut-être partie des solutions de l’oligarchie pour conserver ses privilèges. Les automatismes vont réellement remplacer l’homme. Et donc, asservir des milliers de travailleurs ne sera plus nécessaire pour contrôler des secteurs entiers de l’activité humaine. Bref, le niveau d’éducation des peuples n’est plus un enjeu.
Il devient donc urgent pour les peuples de construire leur propre avenir sans rien attendre des États. Plus que jamais il est nécessaire de prendre conscience que la connaissance est le résultat du travail de toutes les générations passées et qu’il est absurde et criminel de vouloir s’approprier les moyens nécessaires à la survie de l’homme. Peut-être que demain l’argent ne sera plus qu’un lointain souvenir et que la seule chose qui restera à s’approprier sera l’accès à la connaissance... il faut en tout cas être prêts à changer totalement nos paradigmes pour conserver la maîtrise de notre destin.
Aujourd’hui l’homme peut embarquer vers des futurs fantastiques... mais attention, le train ne repassera peut être pas deux fois !