Entretien entre Oskar Freysinger et Alain Escada : le "parler vrai" porté au pouvoir
5 septembre 2016 15:15, par La pythie
Tout ça pour dire quoi ? Que le peuple ne se trompe jamais ? Que la démocratie directe est la panacée ? Le système aura toujours une longueur d’avance sur le " peuple " vu que l’examen de la constitutionnalité des projets de loi dépend de quelques juges, fort spécialisés, et au-dessus des lois, eux ! Dans un monde de plus en plus complexe, établir la démocratie directe comme en Suisse, supposerait la régionalisation de l’Europe et l’arbitrage de Bruxelles ( donc au détriment des Etats-nations ), et au final la concentration du pouvoir politique dans les mains de quelques juges seuls abilités à examiner les lois et projets de loi...
Dans la démocratie directe, le peuple a certes le pouvoir mais il n’a pas la puissance : cette dernière , qu’elle soit de nature financière, scientifique ou autre, est entre les mains d’une petite élite. Si Oskar Freysinger peut parader sans gilet pare-balles dans les rues de Berne, Genève ou Bâle, c’est bien parce qu’il joue une partition qu’il n’a pas écrite ; la démocratie directe étant l’arme ultime du Capitalisme financier, celle-ci a été planifiée de longue date pour être imposée aux Européens et leur faire croire qu’ils contrôlent la matrice...