n’importe quel fait divers s’il concerne la condition des femmes, principales clientes des maisons de couture et de fringues, et outil de manipulation des consciences traditionnelles, peut devenir planétaire et relayé par l’un des nombreux temples où se rend le culte au veau d’or et à la superficialité dépensière, le défilé de mode.
future ambassadrice de l’oréal peut être ?
on retient son souffle, on en parle une coupe de champagne à la main, après le défilé, convaincu que décidément, on est du camp du bien.
on oublie deux heures après, le buzz est fait.
la vie de cette femme est tragique, le traitement des femmes en général dans certaines région du monde, certainement aussi.
si des types sont de traditions assez arriérées pour traiter ainsi leur mère, leur sœur, leur épouse, leur fille, et que l’autorité laisse agir, ils ne sont pas près de sortir de la préhistoire.
mais je ne vois pas tellement en quoi cela me concerne, et ce que je peux y faire, à part m’acheter une bonne conscience pour pas cher et rejoindre le chœur mondialiste des "je suis cette femme défigurée".
quelle plaisanterie pitoyable.
le plus ironique serait que des féministes d’ici s’en servent pour dénoncer la mauvaise condition de la femme en général, partout et de tout temps, alors que précisément ces choses ne sont pas des traditions occidentales, où la femme est bien plus respectée. je ne serais même pas surpris qu’une fourest nous fasse un jour une récupération de ce genre.
quant au bal pathétique des sportifs estropiés, sans commentaire.