Le CRIF hongrois se lève contre Viktor Orban
5 octobre 2016 07:23, par kokliko
Récompenser les gens qui fuient ? Le corollaire : taper sur ceux qui combattent.
Décidément, c’est l’inversion des valeurs en Europe. Le courage est pénalisé, d’ailleurs ce mot devient de plus en plus mystérieux tant on l’emploie peu. La lâcheté est un mot tout aussi inconnu, tant elle est devenue commune.
Notre tradition : affronter les problèmes, se retrousser les manches, défendre la terre et ses rivages, que nos ancêtres ont mouillés de leur sueur et de leur sang.
Fuir ? Il y a longtemps que la France serait le Sahara sans pétrole, si les ancêtres l’avaient abandonnée au premier venu un peu exigeant. Ils préféraient construire des remparts, poser des questions au tout venant, et des arbalétriers au cas où. Mourir, aussi.
Mais le criffard vénère et sacralise le fuyard. Certains fuyards récurrents développent la ruse et la rapine et engraissent sur les peuples qui les tolèrent, d’autres occupent d’éternels bidonvilles chez les autres. Ce n’est pas un modèle, la fuite, et le prix est trop lourd à payer : misérable moral ou économique, marqué à vie.
Gardons nos traditions.