Donald Trump élu président : le mea culpa du New York Times
10 novembre 2016 09:17, par goybandLe bal des faux cul est désormais ouvert, le NYT fait son mea culpa tout simplement parce que Trump est président avec tout le sénat et la chambre des représentants derrière lui, donc avec une puissance de frappe potentiellement la plus importante jamais vue depuis des décennies aux US, les journaleux se soumettent donc au futur maitre du monde libre qui sera faiseur de rois, quoi qu’on puisse en penser, alors il est urgent d’aller à la gamelle.
Apathie hier et dans une émission politique, refusait avec grandiloquence ce mea culpa, arguant que cette repentance journalistique était grotesque, que les sondages, s’ils plaçaient Hillary en tête, étaient toujours soulignés dans la marge d’erreur, on passera sous silence les quelques 80% de chances d’être élue par la mécanique des états pivots prétendument favorables aux démocrates et encore dispensée la veille en tournant en boucles sur les mainstreams, car si erreur sondagière et donc d’analyse politique il y avait, c’est bien sur ce point, Clinton ayant effectivement remportée le vote populaire.
Apathie refuse donc de faire comme ses confrères du NYT, même s’il a tort de ne pas se remettre en cause sur son partisanisme affiché, tout simplement parce qu’il a peur de la Trumpisation des sociétés occidentales, ce prétendu saut dans l’inconnu parce qu’il a oublié ce qu’étaient le souverainisme et le patriotisme qu’il confond avec le populisme et la France moisie de Sollers.
Mais si d’aventure un Trump devenait président de la République, Apathie ferait son mea culpa, comme l’immense majorité de ses confrères, le principe de réalité commande toujours, sinon de se remettre en cause, tout du moins de se soumettre au pouvoir nourrissant.
C’est ce que sont en train de faire le NYT et une grande partie des médias outre Atlantique, avec un pragmatisme cynique qui caractérise tant cette société ultra libérale, donc d’opportunismes.