La Commission nationale des droits de l’homme prône la dépénalisation de l’usage du cannabis en France
10 novembre 2016 12:55, par Mariana
On ne peut nier que l’illégalité de certaines drogues (pas l’alcool, pourtant problème majeur de santé publique notamment avec l’alcoolisation de plus en plus précoce) entretient un trafic et donc une mafia. La composition des produits donne quant à elle froid dans le dos, aucun contrôle avant commercialisation sous le manteau, cela va de soi.
Cela étant dit, où autrefois nous fumions en cachette une cigarette comme rite d’initiation, nos jeunes fument aujourd’hui un pétard. La légalité -et l’illégalité- fixent les bornes de la transgression. Où seront alors les nouvelles bornes de la transgression après la légalisation du cannabis ?
A noter que l’éducation nationale n’a aucune politique sérieuse face à ce problème, les jeunes shootés au fond de la classe ne font l’objet d’aucun suivi, personne n’a envie de s’en mêler, l’institution renvoie la balle aux familles qu’elle culpabilise au besoin alors que c’est devant le collège ou le lycée, au vu et au su de tous (pas des parents qui sont au boulot) que les jeunes se fournissent.