14-18, la fin d’une époque, la fin d’un monde, la fin d’une certaine France.
De Bretagne en Bourgogne, de Picardie en Aquitaine, des monuments aux morts, des listes interminables de jeunes français sacrifiés.
Morts pour la France ? Oui mais quelle France ?
Celle de "ces Messieurs" pas celle des paysans et des ouvriers.
Qu’aurions nous fait à la place des tous ses poilus excités à l’extrême et prêts à en découdre avec cet ennemi voulu et que la propagande agitait devant leur nez ?
Aurions-nous fait partie des mutins ou aurions-nous consenti à courir à l’abattoir la peur au ventre ?
Personne ne peut honnêtement le dire.
Que tous ces villages agricoles d’Ardèche, aujourd’hui fantômes en ruines, nous montrent toute l’étendue de cet infâme gâchis.
Tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui 11 novembre c’est avoir une pensée respectueuse et émue pour nos ancêtres morts mais n’oublions jamais pourquoi ils furent tués.
Aujourd’hui il y a quelque chose de nouveau à l’ouest et espérons que cette chose et tout ce qui peut en découler rendra un jour justice aux nôtres.