J’ai beaucoup apprécié l’article mais je trouve ces considérations un peu trop graves et profondes pour un fait qui n’est pas aussi sérieux en soi. Je peux en témoigner : j’étais une enfant lorsque Super Mario est né en 1990 avec la Nintendo et j’étais super fan ! Finalement, je n’étais qu’une petite fille normale qui aimait jouer avec des personnages mignons, Mario, Peach, Toad, Luigi.... C’est extrêmement addictif certes, mais cela apprend aussi une certaine maîtrise de soi pour déjouer les pièges qui se trouvaient sur la route du plombier japonais. Je peux vous assurer que je ne fuyais aucunement le monde réel, c’était juste du bon temps avec mes héros, rien de plus.
Tous les enfants ont des héros virtuels ( Schtroumpfs, Bécassine, Superman, Mandrake...) C’est quand même beaucoup moins grave que de s’adonner à des jeux cruels dans les cours de récré : des enfants s’asphixient, se frappent, se brûlent, se violent, se mutilent à la lame de rasoir dans les écoles... et ça, c’est pas du virtuel !