"Faire passer les classes populaires pour fascisées est très pratique"
17 novembre 2016 12:58, par OdyleC’est effectivement le discours qui fait la différence que je constate parmi les bobos bourgeois libéraux depuis très longtemps. Je suis souvent horrifiée par leur dénigrement vis à vis de la classe laborieuse appelée " petits blancs " ainsi que leur tendance à épouser un membre de leur tribu dans la classe supérieure, avant-gardiste pour Valls.
Donc 1000% d’accord avec Guilluy quand il soutient : " Le discours de l’ouverture à l’autre permet de maintenir la bourgeoisie dans une posture de supériorité morale sans remettre en cause sa position de classe (ce qui permet au bobo qui contourne la carte scolaire, et qui a donc la même demande de mise à distance de l’autre que le prolétaire qui vote FN, de condamner le rejet de l’autre).
Le discours de bienveillance avec les minorités offre ainsi une caution sociale à la nouvelle bourgeoisie qui n’est en réalité ni diverse ni ouverte : les milieux sociaux qui prônent le plus d’ouverture à l’autre font parallèlement preuve d’un grégarisme social et d’un entre-soi inégalé "
Que de discrépance entre le discours et les faits...l’éternel " faites ce que je dis, pas ce que je fais " propre aux dominants.
Mon éducation dans une famille aux origines sociales très disparates m’ont obligé très jeune à ne jamais juger les gens. Mon premier jour d’école fut d’ailleurs enrichissant car la maîtresse avait écrit à la craie sur le tableau " il n’y a pas de sots métiers, que de sottes gens "...des sottes gens qui me cataloguaient ouvertement en fonction de mes activités dans la classe ouvrière ( fripounnet organisé par l’église ), des petites bourgeoises ( prof de latin aux collège de filles ), de grande bourgeoise ( copains de fac ) etc....et que dire de fasciste ( inquisiteurs du site Egalité et Réconciliation ) ??
Depuis longtemps je me fie à la capacité d’intuition et de discernement de mon coeur, seule source absolument factuelle de la réalité.