1962, révolution dans l’Église – Entretien avec l’abbé Beauvais de la Fraternité Saint-Pie-X
27 novembre 2016 12:05, par DUWEZPour Bromélia (Première partie)
Le Thomisme n’est pas un raisonnement mathématique qui se réduit à un axiome, mais qui s’appuie sur le raisonnement syllogistique posant des prémices avec une proposition majeure (M), une mineure introduite par la conjonction de coordination (or) et dont la conclusion est la déduction de la mineure à la majeure accréditée par la conjonction de subordination (donc).
On part du sensible pour connaître la Vérité, l’emploi de la logique (qui est la servante de la philosophie) a ses règles que l’on ne peut enfreindre au risque de sombrer dans le sophisme.(Introduction générale à la logique, Roger Verneaux)
1) Ce que vous baptisez « la conscience logique » ne fait pas partie des 3 opérations de l’esprit (abstraction, le jugement et le raisonnement) affirmation qui permet de démêler le vrai du faux. Le raisonnement étant l’enchaînement des concepts.
2) Le monde tel qu’il nous paraît, seriez-vous solipsiste ? le monde Est, ni bon ni mauvais, ce qui est mal est la privation de Dieu qui est le plus grand bien.
3) La Révélation se trouve dans le Nouveau Testament, même si bien sûr dans l’Ancien des prophètes comme Jérémie, Daniel annonçaient le Messie (que l’on trouve également dans la Genèse et d’autres textes. Dans le premier Mystère Glorieux, la Résurrection de N.S.J.C , vrai Dieu et vrai homme nous donne son fruit : la FOI.
4) « La conscience esthétique », le Beau, comme le Bien et le Vrai sont des transcendantaux que tout homme possède au même titre que les lois naturelles