Fillon, avortement, vignette auto, armes à feu : Bruno Gollnisch commente l’actualité
1er décembre 2016 13:09, par Y PinhMerci à Bruno Gollnisch qui est toujours aussi perspicace et pertinent dans ses remarques. Comme beaucoup de gens, je ne peux ainsi que regretter qu’un si grand monsieur n’ait pu se retrouver à la tête du FN ou même de la France. Cela dit, sans vouloir chicaner pour rien au monde, je n’ai pu m’empêcher de ressentir un petit malaise lorsqu’il a qualifié les gaucho-pseudo-écologistes fanatiques de Paris de "khmers verts". Est-il encore nécessaire de rappeler que "khmer" est le nom millénaire d’un grand peuple que l’on qualifie en français de "cambodgien" ? Au départ, dans les années 60, le prince Sihanouk à la tête du Kampuchea (dit "Cambodge" par la déformation française) avait qualifié les rebelles communistes de son pays de "khmers rouges", par opposition aux "khmers serei" et autres "khmers" moins connotés politiquement. Mais avec la propagande de dénigrement des gauchistes pro-vietnamiens des années 70 et suivantes dans les pays occidentaux, naïvement relayés par les "anti-communistes", le nom même de "khmer" en est venu à signifier "extrémistes fous". Et pour ce faire, l’alibi en est un extravagant "auto-génocide" permettant du même coup de faire oublier les quelques 500.000 victimes des bombardements américains et l’invasion du pays par les Viêtnamiens qui pouvaient même alors passer pour des "libérateurs". Mais on est maintenant en droit de s’interroger si le dit "génocide khmer rouge" n’est pas à ranger dans le même registre que le prétendu "génocide bosniaque" ou celui du "Timor oriental", sans parler d’autres génocides bidons plus médiatisés encore par la propagande occidentale. En tout état de cause, rien ne justifie ce piétinement constant du nom même de "khmer" qui est celui d’un grand peuple, ayant donné notamment à l’humanité un Angkor Vat.