Trump, climat, nucléaire : Noam Chomsky prédit un avenir sombre
2 décembre 2016 23:17, par L’effaréJuste sur l’impact de l’activité humaine sur l’environnement :
Certes, il y a une récupération politico-économique et une culpabilisation odieuse des peuples en matière d’écologie, et sûrement aussi des exagérations quant aux pronostics faits par certains énergumènes intéressés... Mais ne pas vouloir admettre que l’activité moderne et croissante de l’Homme à des effets désastreux sur son propre environnement est tout simplement une folie.
Les océans s’acidifient, il y a désormais plus de méduses que de poissons et de crustacés dans ceux-ci. C’est un fait.
Il y a cinq « continents » de plastique, chacun gros comme cinq à six fois la France. Deux dans l’océan atlantique, deux dans le pacifique, un dans l’indien.
On a déjà ruiné 50% des terres arables sur la planète. En France, 15m2 de sol cutivable disparaît chaque jour à cause de l’urbanisation. Aux États-unis, c’est 100m2... par seconde ! Et les chiffres de la chine sont indisponibles... Je vous laisse estimer le résultat.
La population des vers de terre diminue clairement, et ceux-ci sont essentiels à la fertilité des sols.
La quantité de phosphore s’amenuise, parce qu’on le dilapide, et que, notamment, nous ne jetons plus nos déchets organiques à même les sol. On exploite des mines de phosphore, mais elles aussi sont en quantité limitée (et on préfère en faire des bombes). Pas de phosphore, pas d’engrais ; pas d’engrais, beaucoup moins de bouffe.
La teneur en CO2 dans l’atmosphère a augmenté de manière alarmante en un siècle. Qu’on le veuille ou non, c’est un gaz à effet de serre. Plus chaud, plus d’évaporation des mers, la vapeur est elle aussi un gaz à effet de serre. Ca peut être un cercle très vicieux. La majorité de l’électricité produite sur terre l’est grâce à des centrales à charbon. Je vous informe au passage que cela produit aussi de la radioactivité nocive pour l’homme, entre autres désagréments bien connus.
Le problème n’est pas tant que le climat change, c’est la vitesse à laquelle il change. Mais ce qui se passe normalement en 15 000, nous le ramenons à quelques siècles. Par ailleurs, nous tuons la biodiversité animale et végétale par divers processus (qui le nierait ?), et c’est souvent des ressources de cette biodiversité que viennent des solutions, notamment médicales.
Oui, il y a plein de manipulations éhontées autour de ce sujet. Mais je vous en conjure, regardez des conférences scientifiques de spécialistes qui disent cela depuis 40 ans...