La liste des matons et des mutins de Parnurge, des rebellocrates (bien décrits par Philippe Muray) Ubuesque. Quant à la valeur artistique ... Grand Corps malade à côté de Baudelaire, Ronsard, Pierre Jean Jouve, Artaud, Apollinaire etc. : qu’est-ce qu’il pèse ? Le rap ? des rimes à la truelle, une syntaxe approximative, des tropes d’une indigence sidérante et un martèlement monodique épuisant, qui s’épuise dans sa violence errante. Aucun enjeu d’ordre métaphysique, spirituel, esthétique là-dedans. Mauvais comme la poésie engagée ; ça revendique, ça éructe, ça menace, ça déconstruit post-modernistement après la déconstruction (la destruction) de tout, comme dans l’art contemporain.
Tavernier, je ne suis pas étonné, bien qu’il ait réalisé quelques bons films (La Fille de d’Artagnan, Coup de torchon, L’Appât), mais aussi de très mauvais (ça commence aujourd’hui, Holy Lola).
Je viens de regarder deux épisodes des Médicis, après avoir dévoré les deux séries consacrées aux Borgia (Tom Fontana et Neil Jordan) : comment se fait-il qu’en France on ne soit plus capable d’en réaliser du même niveau pour illustrer notre histoire ? Merci pour cet article, très bien écrit, lui.