"Les désirs des pauvres sont punis de prison" écrivait Louis Ferdinand Destouches. Les prisons n’ont jamais été aussi pleines depuis les trente dernières années. L’idée reçue selon laquelle la justice est laxiste et donc clémente à l’endroit des sans dents est une contre-vérité sociologique certaine et démontrable.
Sans forcir le trait, la justice est forte devant les faibles et faible devant les forts. La justice protège le fort contre le faible. Ce sont deux réalités sociologiques que nous entendons quasiment jamais, contrairement à l’autre idée reçue qui prospère partout et notamment auprès de la plèbe.
J’ai vu et entendu de mes yeux des choses qui vous feraient frémir de honte. Je vais vous épargner ces récits de vies broyées ayant croisé abruptement la machine judiciaire et que l’on préfère ignorer ou mettre sous le boisseau du...
Depuis la féminisation de l’institution judiciaire qui n’est pas dû au simple hasard, mais qui fut l’objet d’une politique volontariste chassant le mâle dominant en lui préférant la femme, objet de toutes les convoitises et les arrière-pensées malsaines de la classe dominante essentiellement masculine, le corps de cette vénérable institution s’est peu à peu enlaidie à l’image d’une catin de la république sans honneur, ni dignité.
Dans ce tribunal correctionnel marseillais, trois femmes, la première opérant à titre de Présidente du tribunal correctionnel, la seconde incarnant prétendument la société sous la robe implacable du procureur et la dernière, apparaissant timidement sous le manteau pitoyable de la défense n’en menant pas large et quémandant la clémence de la harpie au service de Talion.
Il n’y a qu’à écouter les niveaux de langage et de violence des deux personnes censées représenter la sagesse et le droit, la probité et l’honneur et dont le verdict est rendu au nom du peuple français, pour comprendre l’état de déliquescence de l’institution judiciaire. Comment peut-on tomber si bas ?.
Je n’imagine pas le spectacle de l’horreur et de l’infamie qu’à pu vivre ce jeune délinquant au casier vierge et aux facultés mentales vraisemblablement altérées.
Pour connaître le monde de l’institution judiciaire, il est nécessaire d’en vivre de longues expériences et d’en éprouver les assauts. Il faut être des deux côtés de la scène, acteur justiciable et auxiliaire de justice.
Si vous vous contentez de la théorie apprise et récitée depuis les bancs de la faculté, vous passez à côté de la brutale réalité.