Idée reçue : le plaisir sexuel s’éteint dans le mariage durable
30 juillet 2017 22:13, par jadis
En France de jadis, les couples étaient soudés par le travail ; il y avait une majorité d’artisans, de paysans et de commerçants dont le métier exigeait les compétences complémentaires de l’homme et de la femme.
Se séparer était hors de question. L’Eglise l’interdisait et le revenu du couple en aurait été diminué, anéanti ou fortement menacé.
Les gens se supportaient donc, s’estimaient en général, se plaisaient ou non, travaillaient de concert et les enfants grandissaient avec leurs deux parents ou leurs éventuels remplaçants (en cas de veuvage d’un des parents seulement). On se plaisait ou on se calculait ou les deux, on se mariait pour la vie, supposément vierge. Le grand amour ? C’était pour les classes oisives ou semi-oisives, plus sautillantes. Les coups de canif au contrat ? Peut-être assez fréquents, mais très bien dissimulés, car trop dangereux (le qu’en dira-t-on). Et puis on n’avait pas trop le temps de se compliquer la vie, entre le four et le moulin.
Aujourd’hui, on se sniffe et se kiffe à peu près sur fessebouc, on se calcule, on se gudule, et ça dure l’espace d’un instant. En répétant l’opération, on arrive au bout du simulacre, après tout. Les clones n’inspirent que lassitude.