Dans ce très beau poème, François Villon qualifie la Vierge Marie de déesse :
Vierge Marie, gente déesse
Garde-moi place en paradis :
Oncque n’aurai joie ni liesse
Ici-bas, puisqu’il n’est permis
De boire ce divin nectar
Qui porte nom de Balestard ;
Qu’à des gens fortunés en ce monde.
Or, suis miséreux et pauvret,
Si donc au Ciel, ce vin abonde,
Viens, doulce Mort, point ne m’effraye.
Porte-moi parmi les élus
Qui, là-haut, savourent ce cru
Comment ne pas avoir la nostalgie de cet authentique catholicisme parisien, où la Vierge Marie reçoit le titre de gentille déesse et où on appelle de ses vœux la douce mort, pour savourer au Paradis parmi les pauvres, les élus de Dieu, de délicieux breuvages ?