Méric, antifa, violence, État, social : entretien avec Serge Ayoub
15 septembre 2018 17:58, par Enki« Substituer constamment et complètement la réalité par le mensonge n’a pas pour conséquence de faire passer le mensonge pour la vérité, ni de calomnier la vérité en la faisant passer pour du mensonge, mais de détruire les sens auxquels nous faisons appel pour nous repérer dans le monde réel, en particulier le processus cognitif de distinction du vrai et du faux », écrit Hannah Arendt dans Les origines du totalitarisme
Le mensonge permanent transforme le discours politique en scène théâtrale absurde.
Le mensonge permanent est l’apothéose du totalitarisme. Ce qui est vrai n’a plus d’importance. Ce qui compte, c’est ce qui est « correct ».
Les tribunaux sont truffés de juges stupides et incompétents qui servent l’idéologie « correcte » et les mœurs collectivistes et claniques de l’élite. Ils méprisent la réalité, y compris la science et la primauté du Droit. Ils cherchent à bannir ceux qui vivent dans un monde réel défini par l’autonomie intellectuelle et éthique.
Le régime totalitaire récompense toujours la brutalité et la stupidité. Ces idiots au pouvoir n’ont pas de philosophie, ni d’objectifs politiques authentiques. Ils utilisent des clichés et des slogans, dont la plupart sont absurdes et contradictoires, pour justifier leur avidité et leur soif de pouvoir.
Les personnalités politiques vénales, celles de Haute fonction publique et de la Magistrature n’ont même pas besoin d’appréhender les conséquences sociales et politiques de leurs actes.
Ils se mentent sur leur propre personnalité.
Ils ne sont pas animés par le prétendu désir de servir leur pays, mais plutôt par un besoin compulsif et irrépressible de satisfaire les exigences de leurs troubles de la personnalité.
Les idéologies qu’ils véhiculent sont des dispositifs cyniques par lesquels ces hommes/femmes malades espèrent se réaliser selon des notions personnelles de mérite et de pouvoir.
Se mentant subtilement à eux-mêmes, ils succombent à la tentation et vont de mal en pis. Déni défensif, mise en sommeil de la clairvoyance et de l’empathie, mécanismes de défense pour aveugler la conscience.
Lorsque la réalité est remplacée par les caprices de l’opinion et de l’opportunisme, ce qui est vrai un jour devient souvent faux le lendemain. On se débarrasse ainsi de la cohérence pour la survie d’une nation.
La violence d’État a épousé la violence des riches, par collusion.
Les parodies de démocratie : leur bouclier afin de mettre le Peuple à distance.