Francis Cousin discute avec une Gilet jaune : "Cela va péter"
1er septembre 2019 00:12, par La BoétieExtraits du « Hakagure », de Jōchō Yamamoto, samouraï, 1709.
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Le langage militaire emploie les termes de "Samouraï éclairé" et de "Samouraï ignorant". Un Samouraï qui a attendu d’être aux prises avec des situations difficiles pour apprendre à s’en sortir n’est pas éclairé. Un Samouraï qui se préoccupe à l’avance de toutes les situations et solutions possibles est sage. II sera dès lors capable d’y faire face brillamment lorsque l’occasion se présentera. Quoiqu’il en soit, un Samouraï éclairé est celui qui se préoccupe des détails de l’action, avant l’heure. Un Samouraï imprévoyant laisse, au contraire, la pénible impression de patauger dans un imbroglio désordonné et sa réussite ne ressortit que d’une chance anormale. Seul un Samouraï négligent n’envisage pas toutes les éventualités avant le moment de l’action.
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Il y avait un homme en Chine, qui aimait les images représentant des dragons. Tous ses vêtements et ses meubles étaient décorés de ce motif. Le dieu des dragons s’avisa de cet amour profond, aussi un jour, un vrai dragon se présenta-t-il à sa fenêtre. On dit que l’homme en mourut de frayeur...
C’était assurément un beau parleur qui se révélait tout autre, le moment de l’action venu.
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Lorsque l’on rend visite à un Samouraï éprouvé par le malheur, ce qu’on lui dit pour l’encourager est toujours d’une extrême importance. Il est, en effet, capable de discerner au travers des paroles, les mobiles véritables qui animent son interlocuteur.
Pour encourager un ami en difficulté, le secret à lui dévoiler est le suivant : un vrai Samouraï ne doit ni pavoiser ni perdre confiance. Il doit être celui qui va de l’avant, sinon il ne réussira pas et sera totalement inutile.
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Il existe ce que l’on appelle « l’attitude pendant l’orage ». Quand on est pris sous une averse soudaine, on peut, soit courir le plus vite possible, soit s’élancer pour s’abriter sous les avancées des toits des maisons qui bordent le chemin. De toutes façons, on sera mouillé.
Si on se préparait auparavant mentalement, à l’idée d’être trempé, on serait en fin de compte fort peut contrarié à l’arrivée de la pluie. On peut appliquer ce principe avec profit dans toutes les situations.
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Quand survient le malheur, le Samouraï doit s’en réjouir et saisir la chance qui lui est ainsi offerte de mettre à profit son énergie et son courage...
Quand les flots montent, le bateau s’élève.