Malka est le protégé de Kiejman, c’est l’avocat qui défend Charlie des critiques de ses unes anti islam, tout en oubliant systématiquement que le pape en prenait également pour son grade dans Charlie.
Pour en arriver à la conclusion qu’au nom de la lutte contre l’islamophobie, la société pratiquait une censure morale, donc entravait la liberté d’expression. (« Eloge de l’irrévérence »)
Grand absent de son droit au blasphème : le judaïsme.
Lorsque Malka loue le droit au blasphème pour tout ce qui n’est pas laïc, il faut comprendre tout sauf le judaïsme, à savoir l’Islam et le catholicisme.
C’est comme si Malka excluait le judaïsme du champ laïc ou plutôt, c’est comme si le Judaïsme était au même niveau que la laïcité.
Maitre Malka, systématiquement et avec habilité, il faut le reconnaitre, vient chercher le consensus autour du droit à l’irrévérence, mais à condition de ne pas franchir le Rubicon de l’Eglise Républicaine qu’est la laïcité.
Sur ce dernier point, il se garde bien de la détailler (protestantisme Anglican, judaïsme), et pour cause, car relevant du caractère sacré des loges et donc, tout critique de ce dernier relèverait, pour le coup, du blasphème.
La liberté d’expression de Malka est donc à géométrie variable.