Crise sociale au Chili et en Équateur : vers la "gilet jaunisation" du monde ?
26 octobre 2019 12:11, par yvoSantiago fait 5o km de diamètre, le métro est indispensable, mais cher pour la population et le prix varie selon l’heure (carte magnétique au portillon) . En voiture, quand vous vous déplacer dans Santiago vous devez disposer d’un « tag » dans votre véhicule ( détection par caméra) qui va ponctionner votre compte en banque à chaque fois que vous prenez certaines routes et c’est cher 5000 pesos pour accéder à l’aéroport à certaines heures et rouler dans cette ville est un vrai merdier (2 à 3h pour traverser Santiago). Sous Pinochet, ce sont les « Chicago boys » de Friedman qui on mis en place ce systèmes ultra-libéral. Le vendredi soir, jour de paye, les employés des super-marchés changent les prix sur les morceaux de viandes, certaines fois, çà peut être 25% plus cher, mais normalement 20%. Et ne me dite pas que les gens doivent venir faire leurs courses plus tôt. Le prix du bus, du métro, de l’alimentation, du péage autoroutier, du carburant, etc…,tous les prix changent selon l’heure de la journée, l’offre et la demande, certains prix passent du simple au double. Pour les petits salaires, çà peut être un vrai casse tête financier. L’ultra libéralisme dans toute sa splendeur, si vous ne gagner que 500.000 pesos, c’est mort, vous êtes dans la dèche permanente. Je ne parle pas des retraites par capitalisation géré par des truands, les retraites sont misérables (300.000 pesos, c’est courant) par rapport au 10% du salaire versé chaque mois. Je conseille aux Aficionados de l’ultra-libéralisme de faire un petit voyage au Chili, juste pour voir et comprendre. Il est absolument normal que les gens ce soit révolté, ras le bol. Pour finir, je connais bien les lieux, pendant plusieurs années, j’ai passé 6 mois par an sur la zone Valparaiso, Santiago et j’y serais début Décembre de cette année, famille oblige.