Liban : les dessous de la crise bancaire du siècle
18 décembre 2019 08:08, par CarlosEn complement de mon message précédent ;
Nasrallah redoute l’établissement d’un état fort qui risque de détourner une partie de ses disciples, sachant que le parti de Dieu fait office d’etat en l’etat en accordant tout genre d’aides sociales aux populations chiites grace notamment a l’argent iranien.
Ainsi on peut observer ces derniers jours une dangereuse escalade de tension due a des groupes de jeunes des banlieues chiites qui s’attaquent aux manifestants pacifistes avec des batons, et brulent les tentes érigées par le mouvement civil en scandant ’Chiia Chiia’ qui veut dire Chiite, Chiite. Ces heurts ont fait de nombreux blesses au sein des manifestants et aussi de la police anti emeute qui se retrouve a faire barrage entre les deux.
En fait ce qu’on peut appeler l’état profond laisse faire voir encourage ces affrontements pour faire revenir la psychose de la guerre civile pour au final faire accepter un statu quo aux libanais ce qui permettrait a ces elites de rester au pouvoir. La fameuse équation c’est nous ou le chaos.
Mais ces agissements des partisans radicaux du parti de Dieu et de leur partenaire Amal (autre parti chiite proche du hezbollah et accusé de corruption) ont des effets désastreux sur la réputation et la popularité du Hezbollah qui est de plus en plus accuse de protéger les corrompus et d’essayer de creer le chaos pour saboter la volonte des libanais d’avoir un état fort et fonctionnel.
Donc désolé Monsieur Messian mais Nasrallah est en train de perdre toute la crédibilité et respectabilité qu’il a acquise a travers la résistance, et s’il veut survivre a cette crise, il lui faudra etre avec le peuple libanais et contribuer a l’édification d’un etat, sinon il perdra tres vite toute la légitimité qu’il a acquise et donc la protection que lui confère les libanais.