La montée de la droite nationale plonge l’Allemagne dans la crise politique
11 février 2020 16:47, par listenerTous les responsables des partis en France et en Allemagne savent parfaitement qu’un parti "nationaliste" n’a jamais la "majorité" lorsque il y a coalition de ses adversaires, qu’ils s’épuisent en vain à avoir la majorité, car la coalition des traîtres fait une majorité presque constante. Le problème est ailleurs. Le système alors se bloque. La France et l’Allemagne en sont presque au même point.
Dans une démocratie parlementaire, c’est la troisième place - minoritaire - qui est la meilleure place. On fait basculer les majorités et on a aucune responsabilité dans les échecs. Voilà le problème. Mais il ne faut pas demander l’impossible, avoir la majorité ;
C’est cela que devait normalement viser le FN et il y est presque parvenu en 1988 mais le changement de loi électorale et permis les connivences traîtres et des ratés et le FN est définitivement ostracisé. Mais c’est au prix de l’effondrement total interne et ahurissant de la politique et d’une perte définitive de sens que nous voyons en France.
L’Allemagne a eu le même problème. l’AFD (comme le NSDAP de Hitler) sait qu’il n’aura pas la majorité et il ne peut pas l’avoir mais il semble avoir compris que la tactique consiste a prendre cette bonne place (la troisième) et à bloquer tout le système politique pour qu’il se désarticule. On ne peut ostraciser le tiers de l’électorat d’une part, et cacher que ce sont les meilleurs d’autres part. .
Donc le dilemme est bien là : ou bien agréger l’afd et se faire bouffer par elle, ou bien l’ostraciser et patiner dans la semoule éternellement.et exaspérer la population. Comme en France.
Ce qui est troublant au fond, c’est la proximité de la politique allemande et de la politique française.
On en sort en général par l’intervention du fameux "homme providentiel" qui prend le pouvoir avec plus ou moins de ruse et sous prétexte d’une crise ou d’une menace de guerre. Hitler d’un côté, De Gaulle de l’autre. Et là, la majorité est atteinte de plein droit puisque les partis sont interdits, ce qui est la moindre des choses par temps de guerre. Il fallait y penser.