État d’urgence sanitaire : face à Olivier Véran, Martine Wonner rétablit la vérité
26 janvier 2021 12:05, par Lana GeirrTrès honorable dame. Le bien fondé de ses dires ne fait pas débat, elle dénonce justement l’imposture et l’injustice criante, ce viol de la France le plus pervers qui soit. Mais que se passe-t-il ? Sur les bancs mêmes de la représentation nationale, à l’assemblée représentative des hommes et des femmes de la République Française, sa voix de vérité ne porte nullement. Tous les autres députés, ceux qui rares sont présents pendant ses interventions, sont insensibles à sa vérité. Pourquoi ? Quelle voix les rend sensibles ? Qu’est-ce qui peut bien les émouvoir, les convaincre, les faire croire, bouger ? Quoi ? Enfin ? Et l’on se demande, car finalement, avec la taille colossale de l’ignominie qui nous est imposée, si cette dame parle encore et dit encore la vérité c’est davantage pour que l’on croie que cette assemblée est encore capable de la produire et de l’écouter, alors qu’en fait ce n’est plus depuis très longtemps le cas. Le discernement de cette dame fut si grand en effet, qu’il a consisté à se faire élire dans les rangs de la République en Marche. Oui, à l’époque, elle fut certainement une égérie de la vérité macronienne, elle y crut ardemment. Alors, maintenant, avec son élocution d’une lenteur de sénateur, elle nous dit ce que nous savons déjà tous et veut bien nous laisser croire, qu’elle a eu un accès de discernement pour dire enfin la vérité quitte à être exclue de son groupe originel pour ce faire. Quelle blague ! Quel subterfuge ! Jamais, les femmes et les hommes de France ne recevront l’écho de la vérité dans cette caisse de résonance tendue des velours pourpres du mensonge, de la tromperie et de l’intérêt étranger à celui du peuple. Même et surtout quand on y laisse filtrer au dehors la voix d’une vérité que tout le monde connaît déjà. Tous ces gens là, on ne leur parle pas, on doit respecter la valeur de la parole et ne pas la salir dans un commerce avec ces gens là. Si mot d’ordre il doit y avoir c’est celui du silence à l’égard de ces gens-là. Privés d’interlocuteurs, il peuvent entre eux continuer à raconter tout ce qu’ils voudront, un autre surgira ailleurs, en dehors d’eux, quand ils auront assumé leur solitude.