Dès le début du film « Avatar » sorti en 2009 dont la génèse remonte à 1994, 1996 et 2005 (voir fiche wikipedia), nous pouvons observer que sur Terre en 2154 règne un monde de décadence absolue et permanent. Tous les habitants en mode urbain portent des masques identiques à ce que nous observons aujourd’hui dans les rues.
Rien n’est laissé au hasard, ni aux caprices des réalisateurs dans un film hollywoodien !
Je signale cette info dans cet article puisque nous sommes ici dans de la science-fiction.
De même que le terme « poésie » est forgé sur le grec poïein, « fabriquer », celui de « fiction » vient du latin fingere, « façonner » (et par extension « feindre », « inventer »).
La fabrique du consentement – du sentiment aussi, de la sensibilité – passe par la narration, l’engrammation d’images dans la psyché – l’âme – bien avant qu’elle ne soit capable de réagir de dire NON ! Puisque je l’ai vu quelque part c’est engrammé dans mon subconscient ces gens portant masques, je suis mieux enclin à les accepter ces masques aujourd’hui comme une évidence car ces images de gens masqués vu au cinéma subrepticement ou de manière redondante, sont ma réalité intérieure devenue puis extérieurement devenue évidente en 2020-2021 et suivantes années ...
Suis-je encore un humain ? ou un terminal électro-magnétique, une pile quoi ?
Le cinéma hollywoodien comme fabrique des comportements du futur déjà si présent ? Enfin leurre futur ... viennent déjà de douces pluies acides et de larmes amères ....