Jung a écrit un texte gnostique très intéressant intitulé "Les 7 sermons aux morts".
Le "Demian" de Hermann Hesse interpelle également sur la question de l’union des deux natures.
Ainsi que le "Zarathoustra" de Nietzsche avec son Aigle et son Serpent.
Les deux natures sont figurées sur la médaille de Saint Benoit par le Serpent et le Corbeau, ainsi qu’en Alchimie par le symbolisme du mariage du Roi et de la Reine.
Dans la chamanisme gnostique, on retrouve les deux natures sous les traits du Serpent et du Lion ennemis, dont l’union est figurée par Chnoubis, le serpent léontocéphale "destructeur de démons".
L’idée gnostique réside dans la réunion des deux natures : la nature céleste (l’aigle) et la nature chtonienne (le serpent).
Le résultat de cette union se situe au-delà des deux natures. Il s’agit du Soi de Jung, du Fils de l’homme, ou encore de la Pierre Philosophale.