Michel Houellebecq sur l’euthanasie : "Attali, c’est juste Minc en plus bête"
8 avril 2021 10:38, par SevCe débat sur l’euthanasie est l’un des moyens qu’utilise notre société totalement malade et fonctionnant à la perversion manipulatrice pour se donner bonne conscience.
A l’époque des guerriers, on achevait les mortellement blessés, les très malades et les très âgés mourraient de n’être pas "prolongés" comme la médecine d’aujourd’hui le fait par sédation combinée à de puissants antis douleur.
On ne peut que comprendre ceux qui souhaitent que le geste euthanasique soit légitimé... qui a en effet envie de supporter la douleur extrême et l’effet grabataire ? Le souci n’est pas, me semble-t-il, dans l’ignominie supposée de l’euthanasie, mais dans l’usage qu’en feraient (feront ?) les légitimateurs et les décideurs intra famille.
Après avoir tout fait pour prolonger la vie des hommes, après avoir en conséquence inventé un "or gris" (la consommation des retraités de la dernière vague de "babyboomers" plutôt bien lotis) indexé aux chiffres de la sainte croissance nationale, les vieux sont devenus des charges trop lourdes nous affirment-on...
C’est une évidence puisque entre temps la famille a été achevée, pulvérisée, réduite à portion congrue, économiquement paupérisée et qu’elle ne peut donc plus user de cette solidarité familiale d’antan. L’effondrement méthodiquement orchestrée via l’opportun "corona19" a détruit également l’économie touristique dont une bonne partie venait de la consommation des babyboomers sus mentionnés.
La destruction voulue des systèmes de retraites promises aux BlackRock et autres Vanguard via nos élites populophobes transformant les actuels retraités en nouveaux indigents entraîne de facto la "nécessité" pour les organisateurs du "nouveau monde" de se débarrasser des vieux.
Seule une poignée de vieux riches pourront espérer finir en bonnes conditions. C’est déjà le cas pour les élites sus mentionnées qui vivront dans des lieux sanctuarisés et soignées dans des cliniques privées hors de prix.
Le chaos suit son cours - les orchestrateurs de cette dévastation mondiale, qui finira forcément par s’abattre sur les derniers pays émergeants - panoccidentalisation oblige - et il faudra beaucoup de courage, de patience et de détermination aux jeunes résistants authentiques pour récupérer leur nation, leurs coutumes, leur dignité, leur souveraineté...
Les déjà un peu "vieux" - génération Soral - font le boulot de préparation à ce prochain combat.