États-Unis : plus de 120 hauts gradés à la retraite accusent Biden de fraude électorale
14 mai 2021 10:00, par Roland de Roncevauxtout en restant prudent sur une possible récupération mondialo-autoritaire, j’observe que le climat idéologique change. Les militaires des différents pays le font sentir aux gouvernants. N’oublions pas que Trump a été acclamé à West-Point par les élèves-officiers aux cris de "USA" en janvier dernier.
Il est aisé de critiquer les militaires. Il est plus difficile de se mettre à leur place. Pour eux ça ne se finira pas avec un flash-ball et une amande à 135 euros. Pour eux ça va chercher dans la sédition (prison à vie) et la guerre (une balle en plomb).
Je pense que les militaires savent pertinemment quel pouvoir ils affrontent à l’intérieur même de la société et des structures de pouvoir. Ils savent aussi que les populations sont naïves (pendant des décennies l’occidental moyen a adhéré à la société de consommation et craché sur les militaires). Ils savent que toute action inconsidérée de leur part entrainerait une tempête médiatique qui éloignerait la population de la cause nationale. C’est très délicat. Ils sortent donc avec précaution du bois.
Je note qu’il y a eu des précédents en France : le défilé aérien du 14 juillet 2018 (avec un fumigène déréglé), le refus annoncé de l’armée de participer à la répression des GJ en décembre 2018, l’achat de chloroquine par l’armée "fuité" en mars 2020, le survol de Paris par un Rafale (mur du son) en septembre 2020. Maintenant ces tribunes. Des petites miettes de pain qui disent peut-être quelque chose.
Poutine était un ancien officier du KGB, nommé par Eltsine et soutenu par les occidentaux. Au fil des années, il s’est révélé. Sans se faire d’illusions sur nos militaires, faut peut-être éviter de leur jeter la pierre d’entrée de jeu.