François Bégaudeau : "L’école est une machine à humilier les pauvres"
29 mai 2021 22:53, par ClemensLe problème de Bégaudeau, c’est que c’est un plouc, un pourri-gâté, un beauf de la pire espèce... Il le confesse quand il dit qu’il méprisait les matières qu’on lui enseignait. Il n’avait pas de goût. C’est là toute l’histoire. Car quel imbécile peut affirmer :
« je considère que l’école m’a volé mon adolescence » ?
Il y a des millions de gamins et d’adolescents qui cousent des baskets dans le Tiers-Monde où le capitalisme occidental a délocalisé ses industries, qui travaillent dans des mines d’or, de diamant, charbon, qui concassent à la main des pierres pour en faire du gravier, eux oui, peuvent dire que « je considère que la mine a volé mon enfance ». Mais pas un fils de fonctionnaire français.
Quand Bégaudeau souhaite « complètement bazarder l’école », il vend au peuple français la renonciation définitive à l’idée de lutte sociale, au profit d’un idéal immature de branlette permanente.
Car l’école, malgré les usages qu’en font les régimes capitalistes, en tant qu’elle est l’occasion de recevoir une éducation aristocratique (à l’adolescence, seuls les enfants des familles aristocratiques sont réservés à la paideia et à l’otium, les enfants prolétaires sont déjà livrés au travail), conserve un potentiel révolutionnaire explosif. Ce n’est pas le corps adolescent de Bégaudeau (ce bouffon dit « triomphal », mais en quoi ?) qui possède le moindre gramme d’explosif révolutionnaire (on met ce « corps » devant un flipper, une console vidéo, un site porno et il obéit, il fait ce qu’on lui dit, il se branle jour et nuit jusqu’à la syncope), c’est la capacité à lire et comprendre Maurras, Pasolini, Céline... Tu n’es pas capable de lire et de comprendre du Soral, eh bien tu ne seras jamais qu’un valet du capitalisme. Mais ce n’est pas en branlant de le corps triomphal de l’adolescent Bégaudeau que cela arrive...
Bégaudeau dit qu’il a « peu de colères dans ma vie », en France en 2021... ça devrait tout résumer de lui... Et sa « radicalité », c’est celle d’en finir enfin avec l’espoir d’amélioration sociale pour laquelle tout le XIXe siècle révolutionnaire s’est battu, une radicalité pinochiste. Il admet le chute de l’URSS, il n’y a plus qu’à renvoyer les peuples européens dans l’illettrisme et les submerger par des vagues d’Africains au QI à deux chiffres...
La bourgeoisie n’ « adore » pas l’école, elle ne rêve que de la bazarder, comme aux États-Unis. Mais la Russie et la Chine, elles, soignent leur école... Bégaudeau est vraiment le social-traître pas excellence...