à Miami en 2016
L’historienne et écrivain Marion Sigaut était invitée par l’association Valeurs et Vérités le mercredi 15 mars à Beauvoisin (Gard) pour une conférence sur le thème « révolution sexuelle et pédophilie ». L’auteur du livre Les Droits sexuels ou la destruction de l’enfance et de la famille revient pour Lengadoc Info sur le militantisme sexuel qui peut exister aujourd’hui.
Lengadoc Info : La révolution sexuelle n’est pas un fait nouveau, cela date des années 1950, est-ce qu’il y a encore aujourd’hui un militantisme sexuel ?
Marion Sigaut : Tout à fait, il y a, d’une part, la promotion à l’échelle planétaire de l’inversion sexuelle au titre de ce qu’on appelle la lutte contre l’homophobie qui est une escroquerie et une arnaque. En fait il y une entreprise gigantesque de corruption des mœurs et de promotion de l’homosexualité dès les petites classes. Cela rentre dans le système scolaire, j’ai fourni toutes les références nécessaires pour que l’on puisse vérifier que ce que j’ai dit est vrai et que des textes de l’ONU, émanant de l’OMS, de l’UNESCO, du Conseil économique et social, reconnaissent la validité d’un institut criminel qui s’appelle l’institut Kinsey. Tout cela est vérifiable, c’est une gigantesque campagne qui consiste à sexualiser les enfants, à promouvoir l’inversion sexuelle, à promouvoir la théorie du genre et à renverser complètement les valeurs.
Comment cela s’exprime t-il aujourd’hui au sein de l’Éducation Nationale ? Est-ce qu’il y a des textes officiels ?
Oui, tout à fait, il y a beaucoup de textes qui visent à promouvoir, non plus l’éducation sexuelle mais l’éducation à la sexualité. C’est à dire qu’à partir de maintenant il est chaudement recommandé dans les écoles de faire venir des associations extérieures parce qu’il est acté que les parents ne sont pas d’accord et que les enseignants ne sont pas compétents. On fait donc venir des personnes de l’extérieur, en l’occurrence beaucoup d’intervenants du lobby LGBT. Et surtout, il est maintenant dit que dans les programmes l’éducation à la sexualité doit commencer dès l’école primaire. Le syndicat SNUIPP, syndicat des instituteurs et professeurs des collèges, valide ce changement et promeut l’éducation à la sexualité dès les petites classes. Donc maintenant les parents sont devant le fait accompli, il faut absolument qu’ils aillent voir ce qu’il se passe dans leur dos.
Comment ces parents peuvent-ils se renseigner aujourd’hui ?
Il y a un site qui s’appelle École et Sexe et qui donne tous les renseignements sur tous les sites, tous les textes de lois, les décrets et les déclarations des uns et des autres. Je n’ai pas participé à l’élaboration de ce site mais comme j’ai lancé l’alerte au mois de septembre dernier et que ce site a été créé il y a quelques jours, je me rends compte qu’une vague est en train de se lever contre la sexualisation des enfants. C’est le moment d’y participer, de se renseigner, de se lever contre le porno pour tous, contre la sexualisation des enfants et surtout contre cette horreur qui s’appelle l’éducation à la sexualité. L’éducation à la sexualité cela veut dire que l’on va enseigner aux enfants comment faire l’amour, et puis quoi encore ?
Selon vous, quel serait aujourd’hui l’objectif de ces lobbys ?
C’est de promouvoir une sexualité désincarnée, c’est-à-dire une sexualité de loisir. La sexualité n’est plus la fonction qui permet la perpétuation de la vie, la reproduction par l’engagement d’une personne avec une autre personne. C’est devenue une autre activité de loisir qui donne tous les droits du moment qu’on arrive à jouir sans aucune morale et sans aucun frein. C’est la fin de la morale, de la civilisation mais également de la liberté. Des gens drogués au sexe et à la pornographie sont des gens qui deviennent fous, qui ne s’attachent plus à personne, c’est monstrueux. L’attachement, le lien, c’est ce qui fait l’humanité, la civilisation, la culture. Si les gens sont tous des consommateurs des uns et des autres on n’est plus humain. C’est une destruction de l’humanité.
Propos recueillis par Jordi Vives.