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Procès à la fraude TVA : l’avocat de Sarkozy mis en cause !

Mai 2010Source : letelegramme.com

Après un mois de silence, les langues se délient. A chaque jour ses révélations. Hier, MeHerzog, l’actuel avocat de NicolasSarkozy, a été mis en cause.

Après Me Rebboa, dont on parle chaque jour et dont on ne sait toujours pas s’il sera entendu par le tribunal, c’est au tour d’un autre avocat d’être sur la sellette. Et pas des moindres. Il s’agit de Me ThierryHerzog, l’actuel avocat de Nicolas Sarkozy. À l’époque, « l’avocat du Président » défendait les intérêts de la compagne d’un des principaux prévenus, Rubens Levy : l’homme qui est présenté par plusieurs autres mis en cause, comme le nº1 de l’organisation ayant mis en place l’escroquerie à la TVA qui a coûté au moins 23MEUR à l’État français entre1994 et1999. Accusation que Rubens Levy renvoie au visage de son principal détracteur, Christophe Lebesque. Hier, c’est ce dernier, après Philippe Alboreo la veille, qui a tenu à faire des « révélations ».

Selon Christophe Lebesque, MeHerzog aurait tenu informé Rubens Levy du déroulement de l’enquête, en lui remettant, en Grande-Bretagne où il était en cavale, des dossiers où figuraient des procès-verbaux d’audition (ce qui démontre, selon Lebesque, que Levy était bien celui qui pilotait l’affaire). Illégal, bien sûr. Rubens Levy a contesté, relevant, au passage, que le document produit par son adversaire - une lettre manuscrite où il analyse les déclarations des uns et des autres faites aux enquêteurs -, lui avait été dérobé lors de son enlèvement, en pleine affaire, par de vrais-faux policiers (affaire classée sans suite). Un deuxième témoin est venu confirmer l’échange de documents en Grande-Bretagne. Quelle conséquence peut avoir cette « révélation » ? Pour Me Herzog, aucune. Les faits, même s’ils étaient avérés, sont prescrits. Pour le reste, ces successions de « révélations » ne font que plomber un peu plus ce procès qui doit encore durer deux mois. Et cela ne répond toujours pas à la question que posent, à chaque audience, les magistrats rennais : mais où sont donc passés les millions ?