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À 97 ans, une figure mondiale du réchauffement climatique déclare : "Je me suis trompé"

L’inventeur de la théorie de Gaïa, le chimiste britannique James Lovelock qui faisait autorité dans le réchauffement, le prophète vert qui prévoyait une catastrophe climatique provoquant des « milliards » de mort, apostasie : tout cela n’est « pas scientifique » et les écolos ne sont « pas raisonnables ».

 

La vieillesse serait-elle un naufrage, comme l’ont prétendu aujourd’hui Patrick Timsit à propos des récentes déclarations nationalistes d’Alain Delon, et naguère le général De Gaulle à propos du maréchal Pétain ? En tout cas les écologistes du monde entier sont enclins à le penser après le dernier entretien accordé par leur ancien gourou, James Lovelock, 97 ans aux vendanges. Ce climatologue reconnu, primé, révéré, choyé par la communauté internationale et l’Empire britannique, renie tout dans son apostasie. Il répète, avec beaucoup plus de force, ce qu’il avait commencé à dire voilà quatre ans : « Je me suis trompé ».

 

James Lovelock, le scientifique qui a lancé la théorie de Gaïa

James Lovelock reste attaché à l’environnement, et à sa sauvegarde. Seulement, il ne croit plus aux dogmes qu’il a plus qu’aucun autre contribué à faire advenir. Oui, par exemple, il y a trop de gaz carbonique dans l’atmosphère, mais « la seule solution, c’est le nucléaire ». Et pour bien frapper les esprits, il pose devant une affiche représentant des éoliennes, « afin de (se) rappeler à tout moment combien elles sont absurdes ».

Ce chimiste de formation est pourtant à l’origine de bien des peurs et des certitudes écologistes avec la théorie de Gaïa qu’il a formulé dès les années 80 : elle postule que la terre est un système qui s’autorégule, et que l’intrusion de l’activité humaine industrielle l’a troublé au point de provoquer des catastrophes incommensurables. En 2006, ce prophète de malheur prédisait « des milliards de morts », en 2008, en se fondant sur les données du GIEC, il prévoyait que la population mondiale serait décimée « vers 2040 par les inondations, la sécheresse, la famine ». C’est pourquoi, en 2010, il préconisait de « suspendre la démocratie » pour prendre les décisions urgentes que la situation imposait selon lui.

 

Le prophète vert a connu le doute avant l’apostasie

Mais à partir de 2012, il a commencé à douter. Reconnaissant avoir été « alarmiste », il a tenu des propos dignes de Sarkozy : « Le problème est que nous ne savons pas où va le climat. Nous pensions le savoir il y a vingt ans. Cela a produit des livres alarmistes – les miens inclus ».

Lire la suite de l’article sur reinformation.tv

Sur les « réchauffistes », lire chez Kontre Kulture :

Voir aussi, sur E&R :

 






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53 Commentaires

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  • A force de voir tous ces gens qui se sont plantés, avouer leurs erreurs, un jour on va mourir de rire !!!

     

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    • Souvent je m’imagine le regard des gens dans 500 ans ou plus, ils vont trouver ca aussi rigolo que l’on trouve certaines croyances antiques rigolotes aujourd’hui (par exemple que le ciel pourrait tomber hehe).

      "Les mecs étaient persuadé d’avoir été sur la Lune dans les années 1960 avec une boite en métal hahaha !!"

       
    • Vous devriez lire Gaston Bachelard, cela vous rappellerait que "la science, c’est de l’erreur corrigée". Tout progrès scientifique revient à remplacer, ou au moins corriger, la théorie précédente.

      De toute façon, s’agisant du "réchauffement", étant donné qu’on ne peut pas faire d’expérience en climatologie, ce n’est que dans une cinquantaine d’années qu’on pourra se gausser des rapports du GIEC, LE CAS ÉCHÉANT... Pour l’instant la période récente est beaucoup trop courte, vu la multiplicité des facteurs de mouvements de température, pour pouvoir rire sans risque d’être de ceux dont on rira en 2100...

      Quant à ce monsieur Lovelock, il y a beau temps que personne ne le lisait plus. Il fallait bien qu’il sortît quelque chose d’un peu paradoxal pour qu’on lût son dernier livre. Cela dit, que le nucléaire soit, comme il le dit, la seule solution, c’est tellement évident que cela n’a guère d’intérêt. Ce qu’il faut ajouter, c’est qu’il s’agit, en tout état de cause, d’une solution provisoire, car on peut se demander à quoi cela servira de produire de l’électricité lorsqu’il n’y aura plus de cuivre pour la transporter...

      Comme dit mon frère, ingénieur : « on trouvera une solution... ».

       

  • Il a désormais un nouveau dada : les robots qui remplaceront l’humanité. « Ils n’en auront rien à cirer du réchauffement climatique, ils pourront supporter des changements plus violents et plus rapides




    La fin de cet article confirme que ces experts sont des escrocs et si James Lovelock désavoue maintenant le réchauffement climatique, ce n’est pas par prise de conscience tardive de ses erreurs mais tout simplement parce qu’il estime que ce combat contre le réchauffement climatique ne lui rapporte plus autant qu’avant.ou qu’il y a perdu une place de choix.
    Il a trouvé maintenant un autre cheval de bataille toujours contraire aux intérêts du peuple et servant toujours les mêmes puissances oligarchiques.

     

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  • La science, la vraie, elle change. Ce que l’on pense à un moment peut être complété ou même invalidé dix ans plus tard. On intègre de nouveaux éléments à l’équation, on confronte les calculs à des expériences factuelles, ou on regarde le problème d’un angle (ou d’une échelle) différent(e) et hop, le résultat change. C’est même cela qui fait que c’est super intéressant la science. Il faut juste prendre en compte ce qu’ils disent comme étant notre connaissance à un moment donné mais ne pas baser dessus la totalité de nos actions pour le futur.
    La science doit accompagner notre vie (en essayant que cela soit le plus souvent pour le meilleur que pour le pire) mais elle ne doit pas guider chacune de nos décisions (sinon il n’y a plus de décisions à prendre et c’est un totalitarisme !)
    Sans compter que les scientifiques étant des êtres humains ils peuvent également se tromper grossièrement, se faire manipulés, ou manipuler eux même les chiffres. Mais cela est un autre débat.

     

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  • Il est donc devenu complotiste ?

     

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  • Bonjour,

    La réchauffement climatique anthropique (causé par l’homme) c’est un peu comme la théorie du virus HIV qui provoquerait le SIDA.

    Dans les 2 cas, il y a un grand nombre de scientifiques qui soutiennent que c’est scientifique mais en réalité il n’y a rien ,mais vraiment rien ,de scientifique dans ses hypothèses.

    Tout au plus il y a un argument d’autorité que prétend détenir une certaine caste scientifique corrompu ou lâche et/ou ignorante.

    Cette même caste qui excomunie certains de ses confrères sous prétexte qu’ils arrivent à des conclusion différentes alors même qu’ils utilisent la méthodologie scientifique...

    Le professeur Etienne de Harven en sait quelque chose lorsqu’il a voulu dénoncer l’arnaque du Sida tout comme le climatologue (feu) Marcel Leroux qui nous a fait comprende qu’il est quasi impossible de mesurer une température moyenne de la terre ( moyenne pondéré ? ,hémisphère sud et nord etc ...)

     

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    • Il y a bien un réchauffement climatique, cyclique, sur plusieurs centaines d’années. Les géologues l’ont prouvé de manière scientifique avec je dirais sans tomber dans le fanatisme une certaine rigueur qui laisse à penser que cela est vrai. Selon ces même résultat et mon observation personnel il y a en effet un réchauffement. La question des gaz à effet de serre par contre est plus qu’étrange, et cache le continent de déchets plastique qui flotte sur un périmètre plus grand que la france dans l’océan atlantique.

       
  • #1572771

    Déjà que le trou dans la couche d’ozone s’est rebouché tout seul, on n’a que faire dès élucubrations de ces pseudo-savants. Un connard parmi d’autres. En revanche j’ai une idée, comme flamby nous a démontré qu’il était capable d’appeler la pluie à l’envie, ’faudrait l’installer au Sahel pendant quelques années... En même temps, ca nous ferait des vacances..,

     

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    • Le trou dans la couche d’ozone ne s’est pas rebouché tout seul, mais parce qu’on a interdit l’usage des produits qui l’avaient creusé (CFC, HCFC, BCFC, etc...).

      196 pays ont signé en 2009 le protocole de Montréal, initié dans les années 80 et signé par l’UE en 1989 (si ma mémoire est bonne).

      De plus, même si la situation s’est améliorée, grâce, notamment, à l’abandon des CFC (chlorofluorocarbures), elle reste fragile. l’abandon des autres composés bromés et fluorés est étalé sur une trentaine d’années (plus ou moins selon les pays) et on constate un respect sinon total, au moins significatif, des engagements pris.

      Je me demande où vous prenez vos informations.

       
      • #1573698

        Vous nous faites la totale. L’ozone stratosphérique aussi... Ah ah ! Résorption du "trou" grâce au protocole de Montréal. Vous me direz, dans le suivi du dossier, l’Académie des Sciences a, l’an dernier, dit la même chose. Vous êtes en bonne compagnie. Vive la propagande et bon trollage à vous.

         
    • Oui oui, l’interdiction des cfc n’a rien à voir là-dedans. Et le trou n’est PAS rebouché. Il se résorbe et ne sera pas rebouché avant 2050 à ce rythme.

       
    • On connaît très bien le mécanisme de la destruction de l’ozone par les CFC et autres, notamment le halon 1301 (bromotrifluorométhane), 20 fois plus destructeur que les CFC, mais heureusement remplacé aujourd’hui dans son usage le plus courant : l’extinction des incendies sans eau. Dire que "leur interdiction n’a rien à voir là-dedans", comme le prétend Vertdefer me paraît bien présomptueux et demanderait des explications...

      En revanche, il est vrai qu’on estime que, toutes choses égales par ailleurs (en particulier à condition qu’il n’y ait pas trop d’éruptions volcaniques, émettrices, entre autres choses, d’oxydes de soufre, et à condition que l’abandon des composés incriminés continue au rythme actuel), la couche d’ozone sera revenue à la normale (c’est-à-dire "comme avant") vers 2050. Ce long délai étant précisément dû à la lenteur avec laquelle on réduit progressivement l’usage des composés halogénés, souvent (et malheureusement) très intéressants par ailleurs...

       
  • « la seule solution, c’est le nucléaire ». Et pour bien frapper les esprits, il pose devant une affiche représentant des éoliennes, « afin de (se) rappeler à tout moment combien elles sont absurdes ». »

    Parfaitement, quand on sait que la consommation du moteur qui lance l’éolienne nécessite 2 jours de production pour être absorbé !

     

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  • Se tromper c’est un métier d’avenir !

     

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  • #1572855

    Il a quand même pris le risque d’attendre d’avoir 93 ans pour le dire !!!! Il aurait pu crever sans qu’on le sache. Heureusement Dieu est patient, il va pouvoir le rappeler maintenant.

     

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  • Il ne dit pas du tout qu’il n’y a pas de réchauffement mais que les conséquences sont imprévisibles.

     

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